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Copé dénonce un "racisme anti-blanc"

Jean-François Copé le 19 septembre 2012 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Jean-François Copé le 19 septembre 2012 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, entend "briser un tabou" en dénonçant l'existence d'un "racisme anti-blanc" dans certains quartiers difficiles, dans son livre "Manifeste pour une droite décomplexée" (Ed Fayard), dont Le Figaro Magazine, à paraître vendredi, publie des extraits.

"Un racisme anti-blanc se développe dans les quartiers de nos villes où des individus -dont certains ont la nationalité française- méprisent des Français qualifiés de +gaulois+ au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux", écrit le secrétaire général de l'UMP, le jugeant "tout aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme". "Nous devons le dénoncer".

"Je sais que je brise un tabou en employant le terme de +racisme anti-blanc+ mais je le fais à dessein, parce que c'est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu'aggraver les traumatismes", souligne M. Copé.

"Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans les sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d'origine étrangère", écrit le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne).

Et d'ajouter: "Mais regardons la liberté en face: la situation est inversée dans beacoup de quartiers de nos banlieues".

Dans cet ouvrage, il rend hommage à Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy qui lui ont appris que "les élections ne sont pas des nominations", qu'il "faut se battre pour gagner", qu'il "faut donner de soi", qu'il faut "se méfier de celui qui vacille à la moindre rafale et qui recule dès qu'avance l'adversaire".

M. Copé veut incarner "une droite décomplexée", à savoir "républicaine, moderne et libérée du politiquement correct, cet ordre établi imposé par la gauche bien-pensante pour assurer sa domination".

Pour lui, l'UMP "n'a pas vocation à devenir le syndicat professionnel des grognons". Il veut "transformer l'UMP en parti de services, comme il y a un syndicalisme de services en Allemagne".

"L'UMP deviendrait ainsi le premier parti d'action civique. Tout en étant dans l'opposition, elle commencerait déjà à se rendre utile, à protéger les Français face à la crise", explique le candidat à la présidence du parti.

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