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Mali: débat mercredi à l'Assemblée nationale et au Sénat

Autour du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, des participants à la réunion à Matignon consacrée l'intervention militaire au Mali, le 14 janvier 2013 [Mehdi Fedouach / AFP] Autour du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, des participants à la réunion à Matignon consacrée l'intervention militaire au Mali, le 14 janvier 2013 [Mehdi Fedouach / AFP]

Un débat sans vote sur l'intervention militaire française au Mali aura lieu mercredi à l'Assemblée nationale et au Sénat, ont annoncé lundi soir le président du groupe UDI et le coprésident du groupe EELV à l'Assemblée, Jean-Louis Borloo et François de Rugy, à la presse.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, représentera l'exécutif à l'Assemblée nationale et le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, fera de même au Sénat, a précisé François de Rugy. Les deux présidents de groupe s'exprimaient à l'issue de la réunion à Matignon consacrée l'intervention militaire au Mali.

Jean-Marc Ayrault a précisé quelques minutes plus tard que le débat s'ouvrirait à 15H00, simultanément à l'Assemblée nationale et au Sénat.

Plusieurs des participants à la réunion ont insisté sur l'union nationale devant prévaloir face à cette intervention militaire.

"Il est clair qu'il y aura une unité complète sur la décision qui a été prise par le président de la République de réagir en urgence contre la descente des terroristes et des islamistes sur Bamako", a déclaré Pierre Lellouche, qui a dit avoir représenté l'ancien Premier ministre, François Fillon, à la réunion, pour le groupe R-UMP.

"Nous avons rappelé au Premier ministre le soutien dans la lutte contre le terrorisme et le soutien aux soldats français quand ils sont au feu", a déclaré dans le même sens le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob.

"L'objectif, c'est de recouvrer l'intégrité (territoriale) du Mali", a-t-il ajouté, estimant "difficile à ce stade" d'avancer un délai pour la durée de l'opération.

"Il y a l'unité nationale, elle est totalement acquise", a assuré aussi Jean-Louis Borloo, le président du groupe de l'UDI à l'Assemblée.

Il a été évoqué lors de la réunion que "tant au niveau européen qu'avec nos alliés américains et canadiens, mais aussi en Afrique, il y a la possibilité d'avoir des soutiens dès maintenant, dans les jours ou semaines qui viennent, pour que ce ne soit pas la France seule qui soit engagée", a dit pour sa part François de Rugy.

"Nous soutenons les objectifs de fond de cette opération qui vise à éviter, à la fois la désintégration du Mali par des guérillas islamistes et d'autre part la déstabilisation de la région qui aurait suivi. Et on sait que dans ces cas-là, les jours comptent", a-t-il ajouté.

Les guérillas islamistes "se préparaient à une offensive très importante vers le sud, y compris la capitale Bamako", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur le nombre d'hommes engagés dans l'opération, François de Rugy a répondu qu'il y avait "d'ores et déjà plusieurs centaines d'hommes", qui seraient "rejoints par d'autres"

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