En direct
A suivre

Mariage homo : des élus hostiles au projet demandent à être reçus par Hollande

Des élus de droite hostiles au projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels manifestent devant l'Elysée, le 23 janvier 2013 [Jacques Demarthon / AFP] Des élus de droite hostiles au projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels manifestent devant l'Elysée, le 23 janvier 2013 [Jacques Demarthon / AFP]

Quelques dizaines d'élus de l'opposition hostiles au projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels ont manifesté mercredi devant l'Elysée, demandant à être reçus par le président Hollande, pour réclamer un référendum sur le sujet.

"Nous attendons la réponse du président de la République pour que les 217 parlementaires de l'Entente pour la famille soient reçus", a indiqué devant des journalistes le député UMP Philippe Gosselin, porte-parole de l'Entente, hostile au projet de loi dont l'examen en séance à l'Assemblée nationale démarre le 29 janvier.

Outre une lettre - remise à une représentante de la présidence - exigeant de soumettre le projet de loi à référendum, les manifestants ont demandé à pouvoir s'entretenir avec François Hollande. "Cela fait trois mois que nous demandons à être reçus sur un sujet important, un sujet de civilisation" a fait valoir M. Gosselin.

L'Entente parlementaire pour la famille rassemble des députés UMP, mais aussi quelques UDI.

Dans leur lettre remise à l'Elysée, les signataires de l'Entente écrivent que François Hollande, en tant que "garant de l'unité de notre pays", ne peut "ignorer les appels lancés par les centaines de milliers de nos compatriotes qui se sont mobilisés" lors de la manifestation du 13 janvier contre le projet de loi. "On ne change pas de civilisation en catimini", affirment encore ces élus.

Ceint d'une écharpe tricolore, Philippe Gosselin était entouré de quelques dizaines de députés et d'élus, venus pour certains à pied de l'Assemblée nationale et qui ont manifesté bruyamment devant les portes de l'Elysée, entonnant la Marseillaise ou scandant "ré-fé-ren-dum".

"Nous, parlementaires, nous, élus, nous n'avons pas un mandat pour voter une telle réforme. Seul le peuple peut trancher cette question. Nous considérons que le Parlement n'est pas légitime pour trancher cette question", a souligné Henri Guaino, député UMP et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

Toute de rose vêtue, la chef de file du collectif d'opposants "La manif pour tous", Frigide Barjot, était également présente. Elle doit de son côté être reçue vendredi avec des membres du collectif par le président Hollande.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités