Le compte à rebours est lancé. Les candidats UMP à la mairie de Paris ont jusqu’à la fin du mois pour se déclarer.
C’est ce qu’a annoncé hier le président de la fédération UMP de la capitale, Philippe Goujon, ajoutant que «la primaire ouverte» se déroulerait un an avant les municipales de 2014, entre avril et mai prochains.
«Nous espérons une grande mobilisation des électeurs qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre», a précisé le député. Le vote sera ouvert à tous les Parisiens inscrits sur les listes électorales».
Pour participer à «ce scrutin électronique ultra-sécurisé», ils devront contribuer à son financement, à hauteur de deux euros.
L’UDI veut faire cavalier seul
Reste une question, cruciale : qui les Parisiens auront-ils à départager ?
Pour l’heure, trois élus sont officiellement candidats : le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, le conseiller régional (PCD) Franck Margain et la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati.
«Les Parisiens le savent, je suis une élue de terrain et l’une des leurs», a déclaré l’ex-garde des Sceaux pour confirmer sa candidature dans Le Figaro de samedi. Une pique adressée à celle qui devrait être sa principale rivale dans cette primaire, l’ex-ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Alors que François Fillon annoncera à la fin du mois son intention de ne pas se présenter, la députée de l’Essonne est déjà dans les starting-blocks. «Elle a le soutien d’une majorité des copéistes et la quasi-totalité des fillonistes», assure un proche de l’ex-Premier ministre.
Les dirigeants de l’UMP parisienne aimeraient aussi convaincre l’UDI de prendre part à cette primaire, pour rassembler la droite et le centre dès le premier tour. Il n’en est pas question, répliquaient il y a peu des responsables centristes. Le parti de Jean-Louis Borloo devrait désigner son chef de file avant la mi-mars.