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Sarkozy reçoit des "propositions" mais ne s'engage pas

Nicolas Sarkozy au Parc des Princes pour le match OM-PSG, le 24 février 2013 [Miguel Medina / AFP/Archives] Nicolas Sarkozy au Parc des Princes pour le match OM-PSG, le 24 février 2013 [Miguel Medina / AFP/Archives]

Nicolas Sarkozy reçoit des "propositions" mais "n'est engagé dans aucune", a affirmé lundi son entourage à l'AFP, après que le Financial Times a affirmé qu'il était sollicité notamment par le Qatar pour prendre la direction d'un fonds d'investissement abondé à hauteur de 500 millions d'euros.

"Nicolas Sarkozy reçoit régulièrement des propositions, mais ne s'est engagé dans aucune", a réagi l'entourage de M. Sarkozy, sans confirmer, ni démentir les informations publiées par le FT, le 9 mars.

Selon le quotidien économique britannique, citant des sources "proches du dossier" non identifiées, le fonds souverain du Qatar associé à d'autres investisseurs débloquerait jusqu'à 500 millions d'euros. A charge ensuite pour M. Sarkozy d'utiliser l'argent pour des investissements dans des pays émergents comme le Brésil, ou soutenir des entreprises espagnoles ou marocaines.

Un responsable de l'UMP avait affirmé il y a quelques jours à l'AFP que l'ancien chef de l'Etat pourrait créer un fonds d'investissement, pour "investir dans les entreprises qui en ont besoin". Cela permettrait de "préserver de l'emploi", ce qui serait "un bon point pour M. Sarkozy", disait cette source. Sous entendu: s'il voulait revenir en politique.

Dans des propos rapportés par l'hebdomadaire Valeurs actuelles jeudi dernier, M. Sarkozy a affirmé que son retour éventuel passait "aussi par une crédibilité économique car les Français ont soif de cela. Et il faut s'attendre à me voir prendre des initiatives économiques fortes", assurait-t-il, sans préciser lesquelles.

Depuis sa défaite, l'ancien président reçoit énormément de monde dans ses bureaux parisiens de la rue de Miromesnil (VIIIe), dont des patrons du CAC 40, et tient de nombreuses conférences à l'étranger. Il s'est notamment rendu à plusieurs reprises à Abou Dhabi, le plus riche des Emirats arabes unis (EAU).

Abou Dhabi possède, avec la Norvège, l'un des fonds souverains les plus importants au monde (l'Abu Dhabi Investment Authority - ADIA, plus de 600 milliards de dollars d'actifs gérés).

Nicolas Sarkozy souffle le chaud et le froid sur son retour éventuel en politique, ce qui lui permet d'entretenir la flamme auprès des sympathisants de droite auprès desquels il reste très populaire.

Claude Guéant, l'ancien ministre de l'Intérieur qui fut son bras droit à l'Elysée, a affirmé dimanche à l'émission "Tous Politiques" (France Inter/AFP/Le Monde) qu'"aujourd'hui, il n'est pas dans son état d'esprit de revenir à la vie politique".

S'exprimant devant des journalistes lors d'un déplacement de campagne à Cayenne, le 21 janvier 2012, le candidat Sarkozy avait confié qu'en cas d'échec, il arrêterait la politique, -"vous n'entendrez plus parler de moi"-. Au soir de sa défaite, dans un discours à la Mutualité, il affirmait être redevenu "un Français parmi les Français".

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