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Pascal Durand :"Guéant nous prend pour des crétins"

Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Pascal Durand, le 18 septembre 2012 à Nantes, dans l'ouest [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives] Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Pascal Durand, le 18 septembre 2012 à Nantes, dans l'ouest [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives]

Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Pascal Durand, a estimé jeudi que Claude Guéant "nous prend pour des crétins" alors que celui-ci se défend de tout blanchiment d'argent après qu'un demi-million d'euros a été découverts sur son compte principal.

"Je pense que lorsque Monsieur Guéant (...) ose dire sur une radio qu'il ne sait même pas ce que c'est que blanchir de l'argent, quelqu'un qui a été directeur de cabinet du ministre des Finances, directeur du cabinet du ministre de l'Intérieur, chef de la sûreté de la Police nationale, ministre de l'Intérieur (...) il nous prend pour des crétins", s'est exclamé Pascal Durand dans l'émission Face aux Chrétiens sur RCF.

"C'est dangereux, a-t-il poursuivi, parce que Claude Guéant faisait partie de cette classe politique arrogante qui venait en permanence donner des leçons sur tout".

"Lui qui n'avait pas de mots assez durs pour la petite délinquance, il se permet de continuer. C'est insupportable", a-t-il jugé sur un ton agacé.

"Il y a des Français qui tous les jours se lèvent, payent leurs impôts (...) essaient de vivre dans une communauté de règles et il y en a d'autres qui s'estiment totalement affranchis de ça", a-t-il conclu.

L'ancien ministre UMP Claude Guéant, interrogé mardi sur la découverte d'un virement de 500.000 euros sur son compte, a de nouveau nié tout lien avec un éventuel financement libyen et assuré qu'il n'a "jamais rien blanchi", et ne sait "pas comment on fait".

L'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné a révélé mardi que les enquêteurs avaient découvert ces versements d'argent à la faveur d'une perquisition en février dans le cadre de l'enquête, alors conduite par le parquet de Paris, sur les accusations de financement libyen de cette campagne.

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