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Accusations de viols : non-lieu requis pour Tron

Georges Tron au "Grand Journal" de Canal+, le 11 mai 2012 à Paris [Bertrand Langlois / AFP/Archives] Georges Tron au "Grand Journal" de Canal+, le 11 mai 2012 à Paris [Bertrand Langlois / AFP/Archives]

Le parquet d'Évry a requis mercredi un non-lieu pour l'ex-ministre UMP Georges Tron, accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne), a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

Un non-lieu a également été requis pour son adjointe à la culture, elle aussi mise en cause dans cette affaire. Georges Tron, maire de Draveil et ancien secrétaire d'État, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité.

Les deux juges d'instruction en charge de ce dossier à Évry devront désormais prendre leur décision, en suivant ou non les réquisitions du parquet: ils peuvent ordonner un procès, devant une cour d'assises ou devant un tribunal correctionnel, ou décider d'un non-lieu.

La fin de l'instruction avait été notifiée par les juges en octobre 2012, après plus d'un an d'enquête.

Après leur mise en examen, Georges Tron, 54 ans, et son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, avaient été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.

L'affaire avait conduit Georges Tron à démissionner de son poste de secrétaire d'État à la Fonction publique en mai 2011. En juin 2012, il a perdu son siège de député, ravi par le socialiste Thierry Mandon.

M. Tron, président départemental de l'UMP, reste maire de Draveil, et devrait être réinvesti par son parti pour les élections municipales de 2014.

Un mois avant les réquisitions du parquet, les deux plaignantes avaient de nouveau porté plainte contre le maire de Draveil, via leurs avocats, pour subornation de témoins durant la procédure.

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