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"Mur des cons" : Accoyer évoque la loi sur les "lanceurs d'alertes"

Bernard Accoyer (UMP), le 15 mai 2013 à l'Assemblée nationale [Patrick Kovarik / AFP/Archives] Bernard Accoyer (UMP), le 15 mai 2013 à l'Assemblée nationale [Patrick Kovarik / AFP/Archives]

Bernard Accoyer, ancien président UMP de l'Assemblée nationale, demande qu'un journaliste de France 3, Clément Weill-Raynal, auteur de la vidéo sur le "mur des cons" du Syndicat de la magistrature (SM), puisse bénéficier de la récente loi sur les "lanceurs d'alerte", lundi dans une tribune au Figaro.

"Celui qui révèle un scandale ne doit plus être sanctionné" mais "montré en exemple", affirme M. Accoyer.

Faisant référence à une récente loi (adoptée en avril sur proposition des écologistes) qui protège les "lanceurs d'alerte" dans le domaine sanitaire et environnemental, M. Accoyer se demande si, "ce qui vaut pour la santé et l'environnement ne devrait pas, en toute logique, s'appliquer à tous les domaines où le dévoilement d'une vérité permet de protéger la démocratie, la justice, le citoyen".

"Voilà qu'un journaliste, Clément Weill-Raynal, nous apprend que des juges ont épinglé des personnalités politiques et intellectuelles pour la plupart classées à droite, sur un +mur des cons+ dans les locaux du Syndicat de la magistrature situés dans les bâtiments même du ministère de la Justice. Cette révélation illustre à l'évidence la politisation outrancière de certains magistrats (...) et une alerte pour les citoyens qui doivent être informés et vigilants face à cet état de fait", poursuit le député de Haute-Savoie.

Selon lui, "au titre de +lanceur d'alerte+, le journaliste doit être protégé comme le veut désormais la loi, contre les pressions, les menaces de licenciement et autres sanctions".

France 3 a ouvert une "procédure disciplinaire" à l'encontre de M. Weill-Raynal pour avoir "dissimulé" cette vidéo à sa hiérarchie.

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