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Carrez juge sévèrement les augmentations d'impôts

Le député UMP Gilles Carrez, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, le 2 juillet 2013 à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Le député UMP Gilles Carrez, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, le 2 juillet 2013 à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Gilles Carrez (UMP), président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, a qualifié dimanche d'"erreur majeure" les nouvelles augmentations de prélèvements obligatoires qui se profilent dans le budget 2014 préparé par le gouvernement.

"Je suis catégorique, c'est une erreur majeure", a déclaré le député du Val-de-Marne, interrogé par Europe 1.

"Entre les augmentations d'impôts qui avaient été décidées par la précédente majorité, les augmentations d'impôts encore plus importantes de cette majorité, on a administré à notre pays un choc fiscal de 60 milliards d'euros, trois points de PIB !", a-t-il ajouté, "c'est le meilleur moyen d'étouffer l'économie".

"Comment voulez-vous que la consommation reparte si le pouvoir d'achat des ménages, en particulier des classes moyennes, est encore altéré, diminué, par, par exemple, une hausse de CSG pour le financement de la réforme des retraites", a encore fait valoir Gilles Carrez.

Selon lui, "il faut arrêter les hausses d'impôts, il faut que le gouvernement le comprenne, c'est d'ailleurs le message du FMI, il faut se tourner résolument vers les dépenses et faire des économies, c'est possible".

Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a déclaré samedi dans un entretien à Nice-Matin que le budget 2014, qui sera révélé dans quelques semaines, prévoirait une hausse des prélèvements obligatoires équivalant à 0,3% du produit intérieur brut. Cela correspond à environ 6 milliards d'euros de recettes nouvelles à trouver, sur la base d'un PIB de 2.032 milliards d'euros pour l'année 2012.

"Nous devons réduire les déficits légués par la droite, mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d'abord, comme le recommande le Fonds monétaire international (FMI), par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3% du PIB, toujours dans la justice sociale", a assuré le ministre. 

 

Les hausses d'impôts qui se trament à l'horizon 2014 

 

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