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Carrez (UMP) : "la pause fiscale, un mirage qui s'éloigne"

Le président UMP de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, Gilles Carrez, dans l'hémicycle le 2 juillet 2013 [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Le président UMP de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, Gilles Carrez, dans l'hémicycle le 2 juillet 2013 [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Le président UMP de la commission des Finances, Gilles Carrez, a estimé jeudi que "la pause fiscale" est "un mirage qui s'éloigne", alors que le nombre de foyers assujettis à l'impôt sur le revenu va augmenter en 2013.

"Entre 1,2 et 1,6 million de Français vont payer l’impôt sur le revenu en 2013 alors qu’ils ne le payaient pas en 2012. Cette évolution, qui va avoir des effets en chaîne, est d’autant plus incompréhensible à première vue que la crise économique et l’envolée du chômage auraient dû atténuer cette progression. Pourtant, elle est tout à fait plausible au regard du matraquage fiscal imposé par le gouvernement", écrit-il dans un communiqué.

Entre 1,2 million et 1,6 million de foyers supplémentaires vont payer l'impôt sur le revenu en 2013, soit une augmentation de 10%, affirme le quotidien L'Opinion jeudi, une estimation que le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a tempéré.

Poursuite du gel du barème de l’impôt sur le revenu, que "rien n'obligeait le gouvernement à reconduire"; suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires; baisse du plafond des niches fiscales ou du quotient familial ont contribué à la hausse du nombre de Français soumis à l'impôt, énumère notamment le président de la commission des Finances.

Alors qu'une "pause fiscale" a été annoncée par François Hollande, le député-maire UMP du Perreux-sur-Marne (Val de Marne) martèle qu'"en 2014, le même phénomène va se reproduire".

Il pointe l'effet en année pleine de la refiscalisation des heures sup, de la "nouvelle diminution massive" du plafond du quotient familial, des suppressions de l’exonération fiscale liée aux complémentaires santé collectives et des réductions d’impôts pour enfants scolarisés et de la fiscalisation de la majoration des pensions des retraités ayant eu au moins 3 enfants.

Et de conclure: "La pause fiscale socialiste, c’est un mirage qui s’éloigne d’année en année".

 

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