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Placé : "Il n'y a pas plus démocratique que les écolos"

Jean-Vincent Placé dénonce le "Duflot bashing" Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat[Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat[ARCHIVES AFP]]

Agités par les divisions internes, les écologistes tentent de peser sur le gouvernement. Le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au Sénat Jean-Vincent Placé, qui doit rencontrer mardi le ministre du Budget Bernard Cazeneuve, entend notamment poursuivre la discussion sur le budget 2014.

 

Avez-vous obtenu satisfaction sur la transition énergétique?

Nous saluons les avancées mais nous voulons peser sur le gouvernement pour que les choses aillent plus vite. Nous ne sommes ni complaisants, ni vassalisés, mais nous ne voulons pas nous retrouver dans la posture de Jean-Luc Mélenchon, à toujours critiquer et à ne jamais rien faire.

 

Pascal Durand, qui va quitter la direction d’EELV, a-t-il été poussé vers la sortie?

C’est paradoxal de penser qu’on aurait pu pousser à démissionner quelqu’un qui arrivait à porter la ligne qu’on défend depuis quinze mois. Pascal Durand a fait son choix. Il veut être candidat aux élections européennes et les statuts de notre parti ne lui permettent pas le cumul.

 

Noël Mamère a rendu sa carte d’EELV en affirmant que le parti était prisonnier d’une «firme»...

Cette firme n’existe pas. Il n’y a pas plus démocratique que notre mouvement. On y vote tout le temps. Noël Mamère voulait qu’on sorte du gouvernement et a l’intention de voter contre le budget. En vérité, il a toujours décidé tout seul, c’est d’ailleurs le seul député-maire cumulard de notre parti.

 

Cécile Duflot a semblé resserrer les rangs du parti en attaquant Manuel Valls sur les Roms. Cela ne prouve-t-il pas qu’elle est toujours la patronne ?

Je sens bien que depuis dix jours, il y a une petite poussée de « Duflot bashing ». Cécile Duflot est une très bonne ministre. Expliquer qu’elle a tenu cette position en vue du congrès est lamentable. Cette position est une constante du mouvement. C’est aussi une position très chère à la ministre du Logement.

 
 
 
 

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