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Devedjian prêt à une fusion des Hauts-de-Seine et des Yvelines

Le député UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, le 22 décembre 2011 à l'Assemblée nationale  [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Le député UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, le 22 décembre 2011 à l'Assemblée nationale [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Le député UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, s'est dit vendredi prêt à fusionner le département des Hauts-de-Seine avec les Yvelines et à organiser un référendum sur le sujet.

"Nous réfléchissons depuis un an (à une fusion, ndlr) avec ce département voisin. Nous créerions ainsi une collectivité de 3 millions d'habitants", a déclaré Patrick Devedjian dans un entretien au Monde.

Un rapprochement des deux circonscriptions "permettrait des économies de gestion et des mutualisations de nos moyens", "éviterait que le nôtre (les Hauts-de-Seine) ne fasse écran (aux Yvelines) dans sa relation à Paris et nous apporterait du foncier disponible que nous n'avons pas", a ajouté l'ancien ministre.

Une proposition qui ulcère son voisin du nord-est, le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel (PS), à la tête du département le plus populaire de la petite couronne : les propos de M. Devedjian "montrent à quel point la lutte contre la préservation des petites seigneuries locales et des égoïsmes territoriaux ici ou là est un combat de chaque instant", a-t-il répliqué dans un communiqué.

"Au prétexte d'économie de gestion, d'efficacité, le président du Conseil général des Hauts-de-Seine fait une tentative désespérée pour maintenir à tout prix les inégalités existantes", a-t-il poursuivi.

M. Devedjian rappelle aussi son hostilité à la proposition du gouvernement de supprimer les départements de la petite couronne parisienne. "La vraie question n'est pas tant le nombre de strates que la nécessité de spécialiser leurs domaines d'intervention", estime-t-il, déplorant "le chou à la crème des dépenses de l’État".

"Il existe pas moins de 1.244 agences de l’État, chacune ayant son budget, ses effectifs, et doublonnant les ministères et les collectivités", a-t-il souligné.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a déclenché une polémique jeudi, en se disant favorable à la suppression des départements de la petite couronne parisienne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), dans le cadre de la création de la métropole parisienne.

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