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Fiscalité: "la droite a gagné la bataille des idées", selon Pécresse

Valérie Pécresse, le 20 janvier 2014 à Asnières, dans la banlieue parisienne [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Valérie Pécresse, le 20 janvier 2014 à Asnières, dans la banlieue parisienne [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

L'ex-ministre et députée UMP des Yvelines Valérie Pécresse a estimé jeudi que la droite avait "gagné la bataille des idées" après les mesures d'économies de l'Etat et de baisse du coût du travail promises par François Hollande.

Le Conseil stratégique de la dépense publique, annoncé le 14 janvier par François Hollande et réuni pour la première fois jeudi à l'Elysée, "ça ressemble terriblement à la Revue générale des politiques publiques lancée par Nicolas Sarkozy", a déclaré Mme Pécresse jeudi sur LCI et Radio Classique.

"Ca me fait penser que, finalement, la droite a gagné la bataille des idées. Parce que la notion de compétitivité, le fait que l'emploi se crée en entreprise, le fait qu'il faille baisser le coût du travail, le fait qu'il faille baisser la dépense publique se sont désormais imposés comme les thèmes prioritaires de la politique de notre pays", s'est félicitée l'ancienne ministre du Budget.

"Maintenant, c'est le moment de vérité pour François Hollande. Il ne suffit pas de créer un Conseil, il faut désormais baisser les dépenses", a poursuivi Mme Pécresse selon qui "pour baisser les dépenses, la gauche va devoir affronter un de ses tabous: le nombre de fonctionnaires. On ne baissera pas la dépense publique si on ne diminue pas le nombre de fonctionnaires dans notre pays."

"Le gouvernement vient sur nos thèmes. Le gouvernement dit que notre politique est la bonne, la baisse des charges, la compétitivité, l'emploi marchand, la baisse des dépenses, la baisse des impôts. Maintenant, qu'il le prouve !", s'est exclamée l'ex-ministre du Budget du gouvernement Fillon, qui a assuré avoir "réduit le déficit de 40 milliards" en 2011.

En revanche, Mme Pécresse n'a pas voté la loi interdisant le cumul des mandats. "Personnellement, je suis contre le cumul mais je n'ai pas voté cette loi qui fait des parlementaires des nains politiques et les prive de tout moyen d'action", a-t-elle expliqué, prônant de "diviser par deux le nombre de parlementaires et de leur donner deux fois plus de moyens."

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