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Pacte de responsabilité: François Fillon n'y croit pas

François Fillon lors du conseil national de l'UMP le 25 janvier 2014 à Paris [Pierre Andrieu / AFP/Archives] François Fillon lors du conseil national de l'UMP le 25 janvier 2014 à Paris [Pierre Andrieu / AFP/Archives]

François Fillon ne croit pas au pacte de responsabilité proposé par François Hollande, dans un entretien publié par Le Figaro lundi, au moment où Jean-Marc Ayrault reçoit les partenaires sociaux pour négocier notamment les contreparties à la baisse annoncée du coût du travail.

"Je suis pessimiste", assure l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. "L’espoir initial du pacte de responsabilité est déjà ruiné par la mécanique qui se met en place, trop de contraintes pour les entreprises et flou abyssal sur le financement", explique-t-il.

"Il n’y aura rien de significatif au final", ajoute François Fillon dans cet entretien.

Assurant qu'il faut "bien sûr, baisser les charges", des entreprises, M. Fillon estime qu'il "faut les baisser vraiment de l’ordre de 8 à 10% et sans aucune contrepartie". "Dans ce cas, oui, je le soutiendrais (le pacte) dans l’intérêt de notre pays", assure-t-il. Quant à un "virage" de François Hollande, l'ancien Premier ministre dit qu'il a "du mal à y croire". "Il donne l’impression d’une indécision totale sur tous les sujets et zigzague en permanence", condamne-t-il en s'interrogeant: "Comment lui faire confiance ?".

Alors que l'UMP vient de tenir son conseil national, avec la bataille pour la primaire pré-présidentielle déjà dans toutes les têtes et un Nicolas Sarkozy en absent omniprésent, M. Fillon se prononce a nouveau pour la tenue de primaires.

"Je ne vois pas comment une grande famille politique moderne comme l’UMP peut aller contre l’évolution démocratique de la primaire", déclare-t-il. "S’il n’y a pas de primaire, plusieurs candidats se présenteront au premier tour et avec le FN, en nette progression lors de la dernière élection présidentielle, il y a un risque de ne pas être qualifié au second", explique M. Fillon.

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