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Remaniement : de troublants indices

Le Gouvernement Ayrault en juin 2012.[Archives AFP]

A l'approche du second tour des élections municipales, les spéculations sur un possible remaniement vont bon train. D'autant plus qu'elles sont corroborées par quelques indices troublants.

 

Le remaniement est dans l'air du temps. Et trois jours après les mauvais résultats pour le PS au premier tour des élections municipales, les indices se multiplient.

Il y a d'abord eu ce mystérieux courriel reçu mardi par plusieurs membres de cabinets ministériels à Bercy. Révélé par l'Express, ce mail type intitulé "Votre départ" détaillait les procédures à effectuer par un collaborateur ministériel qui quitte son poste. A savoir l'archivage de son travail et la suppression de ses fichiers personnels.

Bercy a infirmé l'existence de ce mail, expliquant qu'"aucun message général sur le départ des collaborateurs des ministres, au-delà des procédures habituelles et individuelles en cas de départ de conseillers et d'un rappel des règles d'archivage, comme cela arrive régulièrement" n'avait été envoyé.

 

Un agenda bousculé

Ce mercredi, c'est le Parisien qui évoquaitun changement dans l'agenda du président de la République. La visite en France du chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa, prévue de longue date lundi et mardi prochains a été reportée. Or Mehdi Jomaa devait entre autres rencontrer le premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Autre détail troublant, à la sortie du conseil des ministres ce mercredi, c'est le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, donné favori pour Matignon, qui est sorti en dernier, seul. Les ministres qui l'avaient précédés ne se sont pas exprimés, contrairement à leurs habitudes, renvoyant les journalistes au compte-rendu hebdomadaire de Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement.

François Hollande a jugé que le gouvernement devait "entendre les Français" et "tirer une leçon" du premier tour des municipales en œuvrant au redressement avec "plus de force" et "de justice sociale".

 

Des déclarations de plus en plus précises

Enfin les déclarations des ténors de la majorité ces deux derniers jours accréditent, même s'ils s'en défendent, la probabilité d'un remaniement. Mardi, Michel Sapin, ministre du Travail et proche de François Hollande a reconnu qu'"il faudra changer" pour tenir compte de "la colère" exprimée contre le gouvernement.

"Il y aura un dispositif sans doute plus resserré, plus à même de faire passer les messages du sens de l'action que nous menons, des priorités", a pour sa part prédit mercredi le premier secrétaire du PS, Harlem Désir.

Un faisceau d'indices qui rend très probable un remaniement. Le mardi suivant le second tour a la faveur des pronostics. Sauf que c'est un 1er avril...

 

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