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Européennes : Dupont-Aignan reçoit l'appui du leader britannique Farage

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), le 5 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), le 5 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), a reçu dimanche lors d'une réunion publique consacrée aux européennes l'appui de Nigel Farage, patron du parti eurosceptique britannique UKIP qui a le vent en poupe outre-Manche.

"Je crois en Nicolas Dupont-Aignan, en Debout la République, un parti politique respectable, modéré, qui est sur la même ligne eurosceptique" que l'United Kingdom Independence Party (UKIP), a déclaré M. Farage sur la scène de l'Alhambra à Paris, lors d'une réunion publique du député de l'Essonne visant à lancer sa campagne pour les européennes.

En anglais, il a qualifié l'UE de "projet qui a très mal dérivé", lui reprochant de vouloir "éradiquer les individus et les états démocratiques".

M. Dupont-Aignan, qui lui a succédé au micro, a abondé en ce sens, décrivant une "France bafouée, humiliée par des bureaucrates anti-démocrates".

Nigel Farage, patron du parti eurosceptique britannique UKIP, à Londres le 26 mars 2014 [Ian West / Pool/AFP/Archives]
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Nigel Farage, patron du parti eurosceptique britannique UKIP, à Londres le 26 mars 2014
 

"Ce qu'a fait Nigel Farage en Angleterre est une formidable leçon pour nous tous", a assuré le maire de Yerres (Essonne), alors que M. Farage est haut dans les sondages outre-Manche --il revendique une moyenne de 28% et entend disputer la première place au Labour-- et pourrait envoyer un nombre record d'eurodéputés de son parti à Strasbourg.

Dans un discours d'une demi-heure, le président de DLR a déroulé son réquisitoire, cognant contre l'UE "qui a trahi la belle idée européenne, qui appauvrit les peuples alors qu'elle était censée favoriser la prospérité, qui renforce les prémices de lutte, de guerre entre les peuples d'Europe alors même qu'elle est censée être née pour assurer la paix sur le continent".

Visant à se glisser entre l'UMP d'un côté et le FN de l'autre, M. Dupont-Aignan a récusé "les signataires des traités qui découvrent avant les élections les méfaits de ceux à qui ils ont donné le pouvoir", tout comme "les extrêmes qui par effet de miroir, le confortent et en sont aussi le meilleur allié".

Crédité de 1,5% dans de récents sondages, un score bien faible pour espérer faire élire des eurodéputés, il a vanté son "projet européen alternatif, crédible et sérieux", celui d'"une Europe des nations libres et des coopérations concrètes".

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