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Succession de Borloo : Yade demande "un scrutin équitable"

La vice-présidente de l'UDI Rama Yade, le 29 janvier 2014 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives] La vice-présidente de l'UDI Rama Yade, le 29 janvier 2014 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives]

L'ancienne secrétaire d’État Rama Yade, candidate pour succéder à Jean-Louis Borloo à la présidence du Parti radical face au maire de Nancy Laurent Hénart, a demandé dimanche "un scrutin équitable".

Cette équité est "importante" pour "un parti républicain, qui professe partout qu'il respecte les valeurs d'éthique et d’égalité", a-t-elle déclaré sur France 5, à l'approche du vote pour la présidence du Parti radical, sur internet mi-juin.

Un tel "scrutin équitable", "je le demande au quotidien", a ajouté l'ancienne secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy, transfuge de l'UMP.

Jean-Louis Borloo a abandonné début avril tous ses mandats et fonctions politiques pour raisons de santé. Il présidait le Parti radical, plus vieux parti de France, mais aussi l'UDI, créée à l'automne 2012 et dont le Parti radical est une des composantes.

Interrogée sur un soutien à Laurent Hénart de la part des franc-maçons, réputés influents au Parti radical, Mme Yade a botté en touche en disant qu'elle n'en savait "rien".

"Les franc-maçons ont joué un rôle fondateur dans la création du Parti radical, ils ont su lui insuffler cette identité républicaine très forte", a-t-elle souligné, en ajoutant: "Je les respecte profondément, je n'ai aucun tabou à le dire, aucun tabou à échanger avec les représentants de la franc-maçonnerie". Elle-même n'est pas franc-maçonne, a-t-elle indiqué.

Si elle est élue à la tête du Parti radical, Rama Yade sera une présidente "de proximité", a-t-elle assuré. De taille "très modeste", "le plus vieux parti de France est le plus invisible des partis" et selon elle, "il faut des locomotives comme Jean-Louis Borloo l'a été".

C'est lui-même qui lui avait suggéré d'en briguer la présidence en 2012 lorsqu'il envisageait de se présenter à l'élection présidentielle, a rapporté Rama Yade. Aujourd'hui, M. Borloo "ne veut pas se mêler d'élections", d'après elle.

 

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