En direct
A suivre

Valls : "le Front national n'a pas changé"

Le Premier ministre Manuel Valls le 20 mai 2014 à Paris [Joel Saget / AFP] Le Premier ministre Manuel Valls le 20 mai 2014 à Paris [Joel Saget / AFP]

Le Premier ministre Manuel Valls a affirmé mercredi que "les calembours effrayants" de Jean-Marie Le Pen sur le virus Ebola qui pourrait régler la question de l'immigration montraient "la vraie face du Front national".

 

"Nous connaissons les calembours effrayants de Jean-Marie le Pen depuis des années. C'est la démonstration que le Front national, avec Marine Le Pen, n'a pas changé", a-t-il dit, interrogé depuis Barcelone par i-Télé, avant de participer à un meeting européen dans sa ville natale.

"Ces calembours, ces mots montrent la vraie face (...) de la famille Le Pen, du Front national", a-t-il renchéri.

Selon lui, "le Front national n'aime par l'Europe, mais elle n'aime pas la France non plus, Marine Le Pen". "Ils (au FN) veulent détruire l'Europe et ainsi affaiblir la France", a-t-il déploré.

"Moi, j'espère que les Français, dans les heures qui nous séparent du scrutin du 25 mai, au fond se rebelleront, qu'il y aura une forme d'insurrection démocratique en disant +la France ne peut pas avoir comme première force politique à l'occasion de ces élections (...) ce discours, ces mots, ce rejet, cette haine à l'égard de l'autre+".

"Il faut dire non à l'extrême droite et oui à l'Europe de progrès", a-t-il ajouté.

Le président d'honneur du FN, lors d'une discussion avec des militants et journalistes où il parlait de l'"explosion démographique" dans le monde, a lancé mardi soir à Marseille que "Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois". Il a précisé le lendemain qu'il s'agissait d'une "observation démographique".

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités