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Yves Jégo : il faut des "états généraux de l'opposition"

Le président par intérim de l'UDI Yves Jégo, le 18 mai 2014 à La Plaine-Saint-Denis Le président par intérim de l'UDI Yves Jégo, le 18 mai 2014 à La Plaine-Saint-Denis [Thomas Samson / AFP/Archives]

Depuis le retrait de Jean-Louis Borloo, certains redoutent que les centristes soient confrontés à une nouvelle guerre des chefs. Pour le président par intérim de l’UDI, Yves Jégo, seul le vote des adhérents, cet automne, organisé après celui des adhérents du Parti radical, ces jours-ci, pourra éviter cet écueil.

 

Jean-Louis Borloo s’est retiré de la vie politique depuis deux mois. Comment se portent les centristes sans lui ?

Les résultats électoraux montrent que nous nous portons bien. Nous avons conquis un tiers des villes reprises à la gauche lors des municipales et nous avons réussi notre pari d’atteindre les 10% aux européennes, c’est-à-dire de peser pour un tiers de l’opposition républicaine.

 

Qui a l’étoffe aujourd’hui pour remplacer Jean-Louis Borloo ?

Celui qui sera choisi par nos adhérents. C’est à eux de désigner celui ou celle qui doit présider aux destinées de l’UDI, et en même temps définir la ligne politique de notre mouvement.

 

Vous pensez que le risque d’une guerre de succession est écarté ?

C’est toujours un risque possible dès qu’il y a compétition. Je souhaite pour ma part que nous soyons fidèles à Jean-Louis Borloo et que les différents candidats mènent une campagne positive afin qu’il y ait un gagnant mais pas de perdant.

 

Rama Yade et Laurent Hénart se disputent la présidence du Parti radical (une des composantes de l’UDI). Qui a votre préférence ?

Je suis très neutre dans cette compétition. Rama Yade et Laurent Hénart [maire de Nancy, ndlr] ont des qualités très différentes. Leur complémentarité est totale et j’espère que celui ou celle qui sera élu(e) fera un tandem avec l’autre.

 

Face au risque du FN au second tour en 2017, une candidature centriste est-elle encore envisageable ?

Il faut qu’il y ait un dialogue de l’opposition pluraliste. Mais ce dialogue ne pourra avoir lieu qu’une fois que l’UMP aura réglé ses problèmes de gouvernance et que l’UDI aura élu son président. Ensuite, je propose l’organisation, d’ici à la fin de l’année, d’états généraux de l’opposition, pour évoquer ensemble, avec le Modem et l'UDI, le meilleur moyen de mettre fin à la malheureuse expérience socialiste.

 

 

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