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Paris: la droite et le centre accusent Hidalgo de mensonge sur le budget

La maire de Paris Anne Hidalgo est accusée par l'UMP et UDI-MoDem de ne pas dire la vérité sur les perspectives budgétaires  [Joel Saget / AFP/Archives] La maire de Paris Anne Hidalgo est accusée par l'UMP et UDI-MoDem de ne pas dire la vérité sur les perspectives budgétaires [Joel Saget / AFP/Archives]

Les groupes UMP et UDI-MoDem au Conseil de Paris ont accusé jeudi la maire de Paris de ne pas avoir "dit la vérité" pendant la campagne des municipales sur les perspectives budgétaires de la Ville, après qu'Anne Hidalgo a reconnu chercher 400 millions d'euros pour boucler son budget 2015.

Cet aveu est "assez surprenant" et "pose la question de la vérité de ce qui a été dit pendant la campagne. Il faut qu'il assument de dire qu'ils n'ont pas dit la vérité pendant la campagne", a attaqué le porte-parole du groupe UDI-MoDem Yann Wehrling au cours du point presse de son groupe.

La présidente du groupe UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a de son côté évoqué un "problème de crédibilité" de la maire PS.

"Elle a reconnu (ce trou budgétaire, ndlr), tout en expliquant qu'elle venait de le découvrir, ce qui est gonflé", a-t-elle dénoncé, en rappelant qu'elle-même, pendant la campagne des municipales, avait mis en garde contre "l'impasse" budgétaire à laquelle la ville allait être confrontée.

Un document de la direction des finances de la Ville, dévoilé par Mme Kosciusko-Morizet en novembre, mettait en avant la nécessité de dégager des "marges de manœuvre" de plusieurs centaines de millions d'euros en 2015, en raison de la poursuite de la baisse des dotations et de la hausse des péréquations.

Adjoint aux Finances de la Ville, Julien Bargeton a souligné jeudi que le niveau des efforts demandés aux collectivités n'était pas connu pendant la campagne, puisqu'il a été annoncé par Manuel Valls après sa nomination à Matignon.

Anne Hidalgo a reconnu en marge du dernier conseil de Paris qu'elle cherchait 400 millions d'euros pour boucler son budget 2015. Une partie de ces ressources devrait provenir du déplafonnement de la taxe de séjour acquitté par les touristes, approuvé par l'Assemblée nationale la semaine dernière.

Nathalie Kosciusko-Morizet a dénoncé cette taxe, qui va "poser problème pour l'attractivité de Paris", y voyant une première entorse à la promesse de la maire de Paris de ne pas augmenter la fiscalité des Parisiens et des entreprises.

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