En direct
A suivre

Berger à la conférence sociale pour exiger le compte pénibilité

Laurent Berger le 10 juin 2014 à l'Elysée à Paris [Alain Jocard / AFP/Archives] Laurent Berger le 10 juin 2014 à l'Elysée à Paris [Alain Jocard / AFP/Archives]

CFDTLe numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé lundi qu'il participerait à la conférence sociale qui s'ouvre dans l'après-midi pour dire qu'il n'est "pas content" du report partiel du compte pénibilité et demander la sortie rapide des décrets le mettant en oeuvre.

"Je vais à cette conférence sociale d'abord pour dire que nous ne sommes pas contents de ce report partiel du compte pénibilité" qui est "une avancée obtenue par la CFDT", a affirmé M. Berger sur France Inter.

"Nous demandons que les décrets qui vont mettre en place le compte pénibilité sortent très, très vite, pour qu'il n'y ait plus de remise en cause possible de nulle part", a-t-il dit.

La CFDT va "demander aujourd'hui des engagements fermes dans le dialogue social, des engagements pour le patronat, et nous jugerons sur pièce lors de la conférence sociale", a-t-il ajouté.

Il a précisé que son syndicat participe à la conférence sociale "parce que la situation l'exige: il y a 5 millions de chômeurs et 8 millions qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté".

"Les postures, les ultimatums, les menaces", "ce n'est pas la position de la CFDT et le sera jamais", a martelé M. Berger. "Nous ne désertons jamais le terrain de la confrontation des idées, des propositions, pour essayer de trouver des solutions".

Il a rappelé que les menaces de boycottage de la réunion ont émané d'abord du patronat ensuite de "certaines organisations syndicales" en allusion à la CGT et à FO.

Interrogé sur la déclaration de son homologue de FO, Jean-Claude Mailly, qui a accusé le Premier ministre Manuel Valls de "mépris" à l'égard des syndicats, M. Berger a répondu: "je ne pense pas, je ne l'espère pas, on va le voir pendant ces deux jours".

M. Berger a indiqué que les négociations sur le pacte de responsabilité se sont engagées dans "dix branches" professionnelles, "c'est trop peu, nous disons au patronat il faut aller plus loin". "Le patronat doit respecter ses engagements", a-t-il dit.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités