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Valls critique les élus qui se sont rendus à des manifestations propalestiniennes interdites

Le Premier ministre Manuel Valls (g) et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le 23 juillet 2014 à l'Elysée [Miguel Medina / AFP] Le Premier ministre Manuel Valls (g) et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le 23 juillet 2014 à l'Elysée [Miguel Medina / AFP]

Le Premier ministre Manuel Valls a critiqué mercredi les élus qui se sont rendus à des manifestations propalestiniennes interdites, visant sans le citer le maire écologiste du IIe arrondissement de Paris Jacques Boutault.

"Même si (la violence et l'antisémitisme), c'est le fait d'une minorité, et je ne fais pas d'amalgame entre cette minorité et ceux qui manifestent, quand on se rend à une manifestation interdite, parce que quelques jours avant il y a eu des actes et des slogans antisémites, quand on est un élu de la République, quand on est un maire d'arrondissement, on fait attention là où on met les pieds et là où on manifeste", a déclaré le chef du gouvernement lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Dans sa réponse au chef du groupe socialiste Bruno Le Roux, Manuel Valls en a également appelé au "rassemblement" et à la "responsabilité", en saluant les prises de position des trois anciens Premier ministres UMP Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon.

"On ne peut pas, face à l'antisémitisme, au racisme et à la violence, se laisser aller. On tient, avec fermeté, avec gravité", a défendu le Premier ministre, alors que la décision d'interdire les manifestations a été critiquée, à gauche notamment.

"Il n'y a qu'une seule communauté, la communauté nationale, qui doit se retrouver autour de notre devise, donc de la fraternité, qui doit se retrouver autour de l'idéal de la France", a conclu le Premier ministre, très applaudi y compris sur les bancs de la droite.

Ces déclarations interviennent alors qu'une nouvelle manifestation propalestinienne, autorisée cette fois, sera placée sous haute surveillance mercredi soir à Paris, quelques jours après deux rassemblements interdits qui ont dégénéré en violences.

Le Premier ministre a de nouveau qualifié d'"intolérables" les violences de la manifestation à Sarcelles (Val-d'Oise) dimanche, durant lesquelles la synagogue et des commerces juifs ont été visés.

"Il faut nommer ces actes, il faut en appeler à la conscience, ce sont des actes antisémites", a dit le Premier ministre.

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