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Juppé lauréat du prix Press Club humour et politique 2014

Le maire de Bordeaux Alain Juppé photographié le 8 mars 2014.[Gaizka Iroz / AFP/Archives]

Comme chaque année depuis 12 ans, le jury du prix Press Club humour et politique, composé de journalistes et d'humoristes, a voté pour récompenser la meilleure "petite phrase" politique 2013-2014. Cette année, c'est Alain Juppé qui l'emporte, succédant à Gérard Longuet.

 

Le maire UMP de Bordeaux a été récompensé de ce titre pour une phrase prononcée dans Libération, le 18 novembre 2013. "En politique, on n’est jamais fini. Regardez-moi !"

En 2013 c'est Gérard Longuet, sénateur de la Meuse, qui avait reçu le trophée avec : "Hollande est pour le mariage pour tous... sauf pour lui".

Cette année, deux prix spéciaux du jury ont également été attribués. L'un pour Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif : "Je crois à un retour de Nicolas Sarkozy ; mais menotté". Et l'autre pour Hervé Morin, président du Nouveau centre : "Au centre, on n’est pas chargé d’être roue de secours du Titanic."

Les encouragements ont quant à eux été donnés à Michel Sapin, ministre des Finances : "Quand on ne va pas assez loin, c’est déjà qu’on va quelque part."

Les internautes ont quant à eux tenu à récompenser Roland Dumas, ancien ministre des Afaires étrangères : "Les affaires au cul, ça se soigne comme les hémorroïdes",  tandis que la presse hebdomadaire régionale lui a préféré la déclaration de Nadine Morano, ancienne ministre  : "On a une recrudescence de violence… par exemple le vol des portables à l’arraché. Ca n’existait pas avant que les portables existent."

Une mention spéciale a enfin été attribuée à François Hollande, président de la République : "Quand ça va bien, on devrait se rappeler que ça ne va pas durer. Et quand ça va mal, on peut penser que cela pourrait aller plus mal ou que ça ne va pas durer."

 

Les autres phrases sélectionnées étaient les suivantes :

 

Henri Guaino, député des Yvelines : "Si Nicolas Sarkozy n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde."

Valérie Pécresse, députée UMP : "On a besoin d’une Angela Merkel en France et cela peut être un homme."

Charles Beigbeder, alors candidat à la mairie du 8e arrondissement de Paris : "Bertrand Delanoë, c’est gabegie le magnifique."

Daniel Cohn-Bendit, euro-député : "Si Mélenchon était au pouvoir, il mettrait tous les Mélenchon en tôle."

Roland Ries, maire de Strasbourg : "Je distribue le hallal la semaine pour la diversité et j’interdis le poisson le vendredi pour la laïcité."

Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, à des élus de son camp : "Je t’appelle pour te féliciter, mais si cela t’ennuie que Hollande connaisse la teneur de notre conversation, je raccroche."

Jean-Claude Martinez, ancien vice-président du FN : "J’ai eu Marine le Pen comme étudiante à Assas, elle est du même niveau que Dati et Morano ; elle écrit en phonétique."

François Baroin, député : "Wauquiez, c’est le Fou du Puy."

Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille : "Comme je suis célibataire et que je n’ai pas d’enfants, je ne me suis pas senti vieillir."

Jean-Christophe Lagarde, secrétaire général de l'UDI : "On change de bocal, mais on garde les mêmes cornichons."

Thomas Thévenoud, éphémère secrétaire d'Etat  : "Je ne suis pas un fraudeur, je suis un contribuable négligent."

Roger Karoutchi, député UMP : "Les cartes postales, c’est bien, mais à un moment, il va falloir mettre les timbres."

 

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