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Sarkozy prône "le devoir d'unité nationale"

Nicolas Sarkozy, lors de son meeting à Lambersart, le 25 septembre 2014[PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a défendu "le devoir d'unité nationale" face au "fanatisme de l'islam radical" et à la "barbarie jihadiste" qui constituent "une menace" pour "notre civilisation", samedi devant un millier de nouveaux adhérents UMP.

 

"Jamais depuis un demi-siècle, la France n'a eu à subir une menace terroriste d'une telle force, jamais depuis un demi-siècle, notre pays n'a été autant meurtri par la barbarie, la barbarie jihadiste", "jamais nous n'avions compté sur notre sol autant de victimes du fanatisme de l'islam radical", a affirmé M. Sarkozy.

Selon l'ex-chef de l'Etat, il s'agit d'une "menace" sur "notre civilisation" qui, "jamais depuis un demi-siècle, n'avait été attaquée avec une telle haine. Je dis civilisation, ce n'est pas simplement une question de liberté d'expression. C'est une affaire de civilisation, qui est attaquée par des barbares", a-t-il insisté.

"Face à ces attaques, l'unité nationale était un impératif auquel notre mouvement a répondu sans faille. Les terroristes voulaient nous diviser. Nous, les Français, leur avons répondu par l'arme du front commun", a-t-il martelé. 

"Les terroristes voulaient nous empêcher de vivre, les Français leur ont répondu par le refus de la peur (...) nous ne donnons de leçons à personne, mais nous n'avons pas l'intention de nous laisser dicter notre façon de vivre, de parler, de penser. Les terroristes voulaient bâillonner la France et les Français. Les Français se sont levés pour dire que nul à travers le monde ne pouvait museler la République française", a poursuivi M. Sarkozy.

Aujourd'hui, "ce devoir d'unité, nous ne devons pas le subir" ni "le ressentir comme un problème ou comme une difficulté. Ce devoir d'unité nationale, nous devons le revendiquer comme l'honneur d'un parti qui a vocation à gouverner la France", a-t-il dit.  

"Nous n'avons pas vocation à exploiter leurs peurs, nous avons un devoir de responsabilité (...) La situation est trop grave pour que nous mettions de l'huile sur le feu bouillant de la société française par des propos inconsidérés", ce serait "irresponsable", a-t-il également affirmé.

"Nous avons conscience qu'il faut les amplifier, les rendre plus performants, qu'il faut prendre la mesure de cette menace qui pèse sur nous et répondre de façon efficace, à la fois à cette menace, à son intensité et à la diversité de ses formes d'expression", a-t-elle ajouté.

104 procédures judiciaires en lien avec la zone irako-syrienne sont actuellement ouvertes à la section antiterroriste du parquet de Paris avec 126 individus mis en examen dont 11 femmes et 9 mineurs. 81 d'entre eux sont en détention provisoire et 45 sous contrôle judiciaire, a précisé la Chancellerie.

 

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