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Départementales : la droite et le FN au coude à coude

François Fillon en meeting dans la Sarthe le 19 mars 2015.[JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

UMP et UDI recueillent 30% des intentions de vote aux départementales des 22 et 29 mars, un point devant le FN et 9 devant le PS sans l'appoint de ses alliés, dans un sondage Ipsos/Sopra-Steria publié vendredi.

 

Selon cette enquête réalisée pour France Télévisions, Radio France, La Chaîne Parlementaire et Public Sénat, la participation pourrait atteindre 46%. (En 2011, aux dernières cantonales, l'abstention avait dépassé 55%).

Au premier tour, 30% des personnes interrogées disent vouloir voter pour les candidats UMP-UDI. Le chiffre passe à 34% si on y ajoute les divers droite.

Le FN est à 29%, le PS et les DVG qu'il a investis sont à 21%. PS/PRG/DVG atteignent en tout 26%. Le Front de Gauche est à 7% et EELV (très majoritairement dans des alliances de premier tour) à 2%.

 

Les partisans du FN certains de leur choix

La sûreté de choix de vote, très forte chez les partisans de Marine Le Pen (86%), à peu près équivalente pour l'ensemble droite autour de l'UMP et gauche autour du PS (66 et 68%), descend à 57% pour les pro FG-EELV.

48% des sondés déclarent vouloir, par leur bulletin, exprimer leur opposition à François Hollande, 9% leur soutien au chef de l'Etat et 43% ni l'un ni l'autre. Pourtant, pour déterminer leur vote, ils disent se fonder sur la situation locale (56%) plus que nationale (44%).

 

Ce qui va déterminer le vote

Massivement, ils assurent que la gestion de la crise terroriste de janvier ne changera rien à leur choix. 4% assurent adhérer à "la quasi-totalité des idées du FN", 25% à "une majorité" et 32% à "une minorité".

A l'inverse, 39% déclarent n'adhérer à quasiment aucune des idées frontistes. Une forte majorité - 64% - estiment que les idées et propositions de l'UMP et celles du FN "se rapprochent sur certains sujets".

Les personnes optant pour le bulletin Front national disent le faire par adhésion (54%) plus que pour manifester du mécontentement (46%).

 

48% des sondés ne veulent pas de consignes de vote

Enfin en cas de duel gauche/FN le 29 mars, 48% des sondés souhaitent qu'il n'y ait pas de consigne de vote du candidat de droite éliminé le 22 mars. Le taux atteint 54% pour un duel final opposant droite et FN.

La perspective d'un accord local UMP-FN pour diriger un département ou d'ailleurs une région est repoussée à 65% (35% d'un avis inverse).

Pour le niveau national, le rejet atteint 70% (30% étant d'accord). 53% considèrent que les idées du gouvernement et de l'UMP sont différentes et 47% qu'elles ne le sont pas.

Enquête réalisée du 16 au 17 mars par internet auprès de 1.038 personnes inscrites sur les listes électorales (hors Paris et métropole lyonnaise où l'on ne vote pas dimanche). Méthode des quotas. Notice consultable auprès de la commission des sondages.

 

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