Au lendemain du second tour des élections départementales qui ont lourdement sanctionné le PS, la question du maintien ou non de Manuel Valls à Matignon circule à mots plus ou moins couverts.
Du côté du Premier ministre, la situation semble claire : Manuel Valls n'entend pas quitter ses fonctions ni même procéder à un remaniement à court terme, en dépit de la rudesse de la défaite. Il a même fait part de son intention d'annoncer de nouvelles mesures en faveur de l'investissement public et privé au cours des prochaines semaines.
Mais certains pensent que le locataire de Matignon doit présenter sa démission au lendemain de cette sanction à commencer par Marine Le Pen qui avait formulé cette demande dès le lendemain du premier tour, avant de se rétracter le 29 mars au soir estimant que le départ dans l'"honneur" est l'apanage des "hommes d'Etat", pas celui des "petits politiciens médiocres".
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