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Suicide de Jean Germain : l'émotion du monde politique

Le sénateur-maire de Tours, Jean Germain (PS), le 18 octobre 2013 à Tours[Alain Jocard / AFP/Archives]

La mort de Jean Germain, ancien maire de Tours, a provoqué mardi l'émotion de toute la classe politique.Le sénateur socialiste et ancien maire de Tours "s'est bien suicidé" mardi, peu de temps avant sa comparution prévue devant le tribunal correctionnel de la ville.

 

Sa disparition a bouleversé la classe politique. Jean Germain, ancien maire PS de Tours, a été retrouvé mort dans son garage mardi matin, laissant derrière lui une lettre d’adieu dans laquelle il expliquait ne pas supporter «l’injustice» et le «déshonneur» qui lui étaient infligés.

Manuel Valls, visiblement très affecté, a immédiatement réagi. «Je perds un ami», a-t-il déclaré. De son côté, le président de la République François Hollande a déploré «un drame terrible». 

Le président PS de l’Assemblée  nationale Claude Bartolone a quant à lui rendu hommage à «un grand élu de la République qui a consacré sa vie à son territoire et à ses concitoyens». 

 

Accusé de complicité dans une affaire de malversations

L'émotion était également palpable à Tours où le nouveau maire UMP Serge Babary a exprimé sa tristesse et fait mettre les drapeaux des institutions en berne. «Tours est en deuil», a-t-il déclaré, rappelant «tout ce que la ville doit» à Jean Germain. 

L’ancien maire devait comparaître ce mardi devant la justice, accusé de complicité dans une affaire de malversations.

Les juges lui reprochaient d’avoir pris part à des simulacres de mariages «à la française» à des touristes chinois... par une entreprise dont la dirigeante siégeait au conseil municipal. Âgé de 67 ans, l’universitaire avait présidé le conseil municipal de Tours de 1995 à 2014.

 

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