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Régionales : Bartolone remplacé au perchoir dès septembre

Dès la rentrée parlementaire de septembre, le président de l'Assemblée nationale se fera remplacé au perchoir. [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Claude Bartolone, président (PS) de l'Assemblée nationale, se fera remplacer au perchoir par un vice-président "dès la rentrée parlementaire de septembre" pour mener campagne comme tête de liste des socialistes pour les élections régionales en Ile-de-France.

 

"C'est l'attitude que je prendrai pour ne pas être au perchoir au moment où il y aura la télévision, pour être clair. Mais je continuerai mon travail et toutes mes autres tâches de président de l'Assemblée. La loi ne le demande pas mais c'est une conception éthique qui est la mienne, je ne veux pas qu'il puisse y avoir un mélange d'images au moment où nous serons dans le coeur de la campagne", a déclaré M. Bartolone sur Europe 1.

Le président de l'Assemblée a par ailleurs dit avoir répondu dans le détail aux "préoccupations justement mises en avant par le président du groupe UMP Christian Jacob" sur la non-utilisation des moyens de l'Etat à des fins de campagne électorale. 

 

Charte d'éthique

M. Bartolone ne signera en revanche pas la charte d'éthique mise en avant par son adversaire UMP Valérie Pécresse qui proscrit notamment les recrutements familiaux, alors que le président de l'Assemblée compte son épouse parmi ses collaboratrice.

"Je n'ai pas embauché ma femme, j'ai épousé ma collaboratrice. Et je n'allais pas lui dire, le jour ou je lui ai demandé sa main, +en plus tu es licenciée+ !", a-t-il dit.

 

Accords

Le député de Seine-Saint-Denis entend mener une "campagne de l'égalité territoriale". "Si on n'est pas tous ensemble, on continuera à vivre les uns à côté des autres, le centre de Paris, la première couronne, la grande périphérie, avec des gens qui auront le sentiment de ne pas pouvoir faire société commune". "Je suis quelqu'un qui doit beaucoup à ce territoire". "Quand je suis rentré tout gamin de Tunisie, j'ai grandi ici, j'ai vu ce que pouvaient représenter les services publics, l'attention portée à chacun", a-t-il dit.

Y aura-t-il un accord entre socialistes et communistes? "On va voir. Même dans les périodes où il y a eu des grandes tensions entre socialistes et communistes, nous avons su gérer les collectivités locales ensemble", a-t-il répondu. S'agissant des écologistes, "j'attends qu'il y ait un accord politique. Pas de débauchage individuel, un accord politique pour un projet qui permette l'égalité et le développement de la région Ile-de-France". EELV a décidé d'une liste autonome menée par la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse.

 

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