Pour clôturer l’université d’été du FN, à Marseille, ce dimanche 6 septembre, Marine Le Pen a prononcé un discours fleuve de plus d’une heure aux accents de campagne présidentielle.
Salle survoltée, ambiance meeting de campagne. "Ma-rine présidente ! Ma-rine présidente", ont scandé les quelque 4000 personnes rassemblées au Parc Chanot, à Marseille, ce dimanche 6 septembre, pendant le discours de Marine Le Pen, en clôture de l’université d’été du FN. La présidente du parti a eu beau évoquer les élections régionales des 6 et 13 décembre prochain, prédisant une "fessée électorale" pour le PS et l’UMP, c’est sur les présidentielles qu’elle a clairement mis le cap. "Nous sommes prêts à gouverner, parce que nous nous sommes préparés et que nous nous préparons sans cesse", a-t-elle martelé.
"Nous sommes prêts a gouverner"conclut Marine Le Pen #UDTFN devant une salle en furie pic.twitter.com/ycZ6pv8KZR
— Marc de Boni (@MarcdeBoni) 6 Septembre 2015
Au cœur de son discours fleuve de plus d’une heure, l’immigration. "Ce n’est pas une chance, c’est un fardeau !", a-t-elle lancé, dénonçant la "submersion migratoire" que connaît actuellement l’Europe. Un thème cher à son père, exclu récemment du parti. Très attendu, et contrairement à ce qu’il avait laissé entendre, Jean-Marie Le Pen ne s’est finalement pas montré à l’université d’été. Après avoir annoncé la création d’un "rassemblement bleu blanc rouge" samedi, le patriarche a, semble-t-il, préféré jouer la carte de l’apaisement.