Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, a souligné mercredi que la ville avait "vraiment poussé les murs" pour accueillir des réfugiés et s'apprêtait à offrir "des centaines de places supplémentaires".
"Depuis le mois de juin, nous avons vraiment poussé les murs, avec l'Etat. On a très bien travaillé avec (le ministre de l'Intérieur) Bernard Cazeneuve et avec la Préfecture de Paris. Nous avons poussé les murs, trouvé des sites", a affirmé Mme Hidalgo sur France 2.
"1.450 réfugiés, depuis le mois de juin, sont hébergés par la ville de Paris et l’Etat", a-t-elle précisé. "Là, nous sommes sur des centaines de places supplémentaires".
"L'idée c'est d'accueillir les réfugiés dans des lieux où l'on puisse examiner leur situation, aller très vite ( ) dans la délivrance du statut de réfugié", a-t-elle dit. "Et, à partir de là, ils entrent dans le droit commun avec des droits qui correspondent aux droits des nationaux", en particulier dans l'accès au logement social, a expliqué Mme Hidalgo.
A ce sujet, la maire de Paris a affirmé que le logement social était "une priorité nationale".
A Paris "nous sommes très engagés", a-t-elle souligné, précisant qu'"aujourd'hui nous sommes déjà à plus de 20% de logements sociaux", sur un objectif de 30% à l'horizon de 2030.
La loi SRU, votée en 2000, impose aux communes de plus de 3.500 habitants d'atteindre un quota de 20% de logements sociaux, en prévoyant un système de pénalités financières en cas de manquement à l'obligation. Ce taux a été relevé à 25% depuis 2014.