A l'issue de l'assaut de Saint-Denis, le président François Hollande s'est exprimé devant le Congrès des maires de France et a annoncé que les policiers municipaux pourraient prochainement être armés.
Le chef de l'Etat a estimé que cette mesure permettrait aux municipalités de mieux protéger leurs policiers. Concrètement, "dans les villes qui le souhaitent", la police municipale aura accès aux armes du stock de la police nationale.
Le @gouvernementFR entend vous aider à mieux les protéger en finançant leur équipement en gilets pare-balles 1/2 @fhollande #DirectPR
— Élysée (@Elysee) 18 Novembre 2015
et en apportant, aux maires qui le souhaitent, des armes prélevées sur les stocks de la @PNationale 2/2 @fhollande #DirectPR
— Élysée (@Elysee) 18 Novembre 2015
François Hollande a ensuite confirmé que 23 000 places supplémentaires seraient mises à disposition pour les demandeurs d'asile.
Plus généralement, le président a profité de ce Congrès pour appeler à l'unité des maires de France. "Vous êtes des élus de la République […) Face à la menace terroriste, il n’y a plus de clivages partisans qui tiennent », insiste-t-il.
Il a également tenu à apporté sa "gratitude" et son "admiration" à l'égard des forces de l'ordre qui ont lancé l'opération à Saint-Denis. "La France est fière de disposer de forces de cette qualité pour protéger les citoyens", a-t-il déclaré. Des mots qui ont été fortement applaudis par l'assistance.
Le Président a également eu des paroles pour rendre hommage aux 129 victimes des attaques. "Ce qu’ont voulu viser les terroristes, c’est ce qu’est la France", a-t-il estimé. "C’est la jeunesse de France qui était la cible […] L’émotion est immense, la colère l’est tout autant".
Parce que ces barbares, dans leur violence ont visé le peuple dans sa diversité, sans considération d’origine, de couleur ou de religion
— Élysée (@Elysee) 18 Novembre 2015