Ils s’unissent pour faire des économies. Les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines vont jeter ce vendredi les bases concrètes d’une fusion de plusieurs de leurs services.
Leurs présidents respectifs, les Républicains Patrick Devedjian et Pierre Bédier, doivent présenter à la mi-journée un «établissement public de coopération». Cet organisme pourrait être présidé par l’élu altoséquanais. Les deux départements commenceront par mutualiser leurs politiques de construction et d’aménagement du territoire. A terme, l’entretien des routes, l’archéologie préventive ou encore l’accueil des personnes handicapées pourraient être concernées.
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Il y a un mois, Patrick Devedjian avançait que cette fusion permettrait environ 10 % d’économies de fonctionnement et de résister à la baisse des dotations de l’Etat. Une idée née il y a plus d’un an qui fait grincer des dents dans certains autres départements, notamment en Seine-Saint-Denis, où son président, Stéphane Troussel (PS), craint depuis le début qu’un écart se creuse entre les territoires les plus riches et ceux les plus en difficulté.
La fusion des Hauts de Seine et des Yvelines ne représenterait qu'un territoire inférieur à 44% de l'ancienne Seine et Oise.
— Patrick Devedjian (@DevedjianP) January 19, 2016