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Jean-Marie Le Pen condamné pour des propos sur les chambres à gaz et les Roms

La justice a rejeté l'immunité parlementaire qu'invoquait le cofondateur et ancien président du Front National.[PATRICK KOVARIK / AFP]

Jean-Marie Le Pen a été condamné mercredi à 30.000 euros d'amende pour avoir de nouveau qualifié, il y a un an, les chambres à gaz de "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Le tribunal correctionnel de Paris l'a déclaré coupable de contestation de crime contre l'humanité et a rejeté l'immunité parlementaire qu'invoquait le cofondateur et ancien président du Front National. Les juges de la 17e chambre ont également ordonné, à titre de peine complémentaire, la publication d'un communiqué judiciaire dans trois journaux.

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Jean-Marie Le Pen a en outre été condamné à verser au total 10.001 euros de dommages et intérêts à trois associations parties civiles.Le parquet avait requis au moins 30.000 euros d'amende contre Jean-Marie Le Pen, déjà condamné à deux reprises, au civil, par la justice française pour ces propos, tenus pour la première fois en 1987.

Le même jour, le tribunal correctionnel de Nice l’a condamné à 5.000 euros d'amende pour "provocation à la haine et à la discrimination ethniques" pour des propos discriminatoires à l'égard des Roms, tenus en 2013.

 

 

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