Habituée des polémiques, Nadine Morano a récidivé. La candidate à la primaire du parti Les Républicains a évoqué ce lundi matin sur RMC «une invasion massive arabo-musulmane».
L'eurodéputée était invité à réagir sur les récents attentats, et notamment celui survenu à Saint-Etienne-du-Rouvray, ainsi que sur l'organisation de l'Islam de France.
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Nadine Morano semble assumer ses propos, puisqu'elle a retweeté leur contenu, rapporté par le compte de RMC.
"Il y a une invasion massive arabo-musulmane (...) Je ne veux pas que la France devienne musulmane" déclare @nadine__morano #BourdinDirect
— RMC (@RMCinfo) 1 août 2016
L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy est également revenue sur la question du voile intégral. «Nous vivons des actes terroristes, nous vivons l’islam radical qui se développe en France, des comportements communautaristes inacceptables avec le développement du port du voile intégral dans les quartiers, avec des revendications dans le milieu médical. On laisse s’installer en France un islam politique depuis très longtemps», a-t-elle déclaré.
Elle a également estimé que les responsables musulmans n'étaient pas suffisamment audibles, notamment sur cette question: «aujourd’hui, j’attends des responsables musulmans qu’ils disent que le port du voile intégral est interdit en France, je veux l’entendre de leur bouche».
Nadine Morano, habituée des polémiques
Conviction politique ou manière de se positionner à droite du parti Les Républicains afin de mieux concurrencer le Front National ? Toujours est-il que Nadine Morano n'en est pas à se première polémique. En septembre dernier, elle avait ainsi évoqué sur France 2 la «race blanche». «Nous sommes un pays Judéo-Chrétien de race blanche. La France un pays de race blanche, c'est sa grandeur d'accueillir des personnes qui viennent d'Afrique et d'autres continents», avait-elle déclaré.
Et au mois de juin sur Canal +, elle avait tenu des propos sur la présence de nombreux français d'origine africaine à la Gare du Nord. «Vous arrivez à la garde du Nord, c'est l'Afrique... C'est plus la France !». «Et on n'a pas le droit de le dire ? Je le dis parce que c'est vrai !».