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Primaire de la droite : le parcours de Jean-François Copé

En 1995, alors âgé de 31 ans, Jean-François Copé est élu maire de Meaux, ville qu'il tient encore aujourd'hui. En 1995, alors âgé de 31 ans, Jean-François Copé est élu maire de Meaux, ville qu'il tient encore aujourd'hui. [XAVIER LEOTY / AFP]

Après une traversée du désert de dix-huit mois sans parole médiatique, due à sa mise en cause dans le scandale Bygmalion, Jean-François Copé foule à nouveau l'arène politique. Retour sur la biographie de celui qui entend porter «Le sursaut français».

Enfance et études

Né le 5 mai 1964 à Boulogne-Billancourt, Jean-François est le fils aîné de Roland Copé, chirurgien gastro-entérologue proctologue d'origine juive ashkénaze roumaine, et de Monique Ghanassia, dont la famille juive séfarade vient d'Alger en Algérie. Il effectue sa scolarité à l'école active bilingue Jeannine-Manuel, puis au lycée Victor-Duruy, à Paris.

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En 1981, baccalauréat mention bien en poche, il intégre directement Sciences Po Paris. Après son service militaire, il entre à l'Ecole nationale d'administration en 1986, promotion Liberté-Egalité-Fraternité.

Ascension dans la sphère publique

Entre 1989 et 1993, Jean-François Copé est successivement administrateur à la Caisse des dépôts et consignations, puis directeur de cabinet du président du Crédit local de France. Il est candidat aux élections cantonales de 1992 à Villeneuve-Saint-Georges, sans succès. De 1993 à 1995, il est membre de la cellule de réflexion économique de Jacques Chirac animée par Nicolas Sarkozy. Il devient ensuite directeur de cabinet de Roger Romani, ministre délégué aux Relations avec le Sénat, chargé des rapatriés, dans le gouvernement Balladur.

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Lors de l'élection présidentielle de 1995, Jean-François Copé soutient Jacques Chirac. De 1998 à 2001, il exerce la fonction de secrétaire national du Rassemblement pour la République, chargé de l'économie puis de la formation. De 2001 à 2002, il est secrétaire général adjoint du RPR, chargé du projet d'alternance.

Carrière politique

En 1995, alors âgé de 31 ans, Jean-François Copé est élu maire de Meaux, chef-lieu d'arrondissement de Seine-et-Marne, sous la bannière du RPR. Il sera ensuite réélu en 2001, 2008 et 2014. Ses priorités affichées : la rénovation urbaine et la sécurité.

En 1995, il remporte la députation de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne, devenant ainsi le benjamin de l'Assemblée nationale pendant deux ans. En 2002, c'est la sixième circonscription qu'il gagne aux législatives. Cinq ans plus tard, en 2007, rebelote. Il quitte donc sa fonction de conseiller régional, par respect des règles de cumul des mandats. Il est finalement réélu en juin 2012 avec près de 60 % des voix au second tour.

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Entre 2002 et 2004, Jean-François Copé a été membre des gouvernements Raffarin I et II, en tant que secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, et porte-parole du gouvernement sous Jacques Chirac. Il est alors le benjamin des ministres. En mars 2004, il prend le poste de ministre délégué à l'Intérieur, tout en demeurant le porte-parole du gouvernement. En novembre de la même année, il est nommé ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire du troisième gouvernement Raffarin. Il est reconduit dans ses fonctions en juin 2005 dans le gouvernement Villepin.

Le 20 juin 2007, Jean-François Copé est élu président du groupe UMP à l'Assemblée nationale par 256 voix contre 44. Il le restera jusqu'en novembre 2010, date à laquelle il prend ses fonctions de secrétaire général de l'UMP. C'est finalement en novembre 2012 qu'il devient président de l'UMP, au terme d'un scrutin fortement contesté. Il occupera ce poste jusqu'en novembre 2014.

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