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Vidéo : Sarkozy juge «indigne» une question sur Takieddine

Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sur le plateau de France 2 lors du dernier débat avant les primaires de la droite [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / POOL/AFP] Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sur le plateau de France 2 lors du dernier débat avant les primaires de la droite [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / POOL/AFP]

L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a jugé jeudi «indigne» une question du journaliste David Pujadas sur les accusations de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, lors du troisième débat télévisé de la primaire de la droite sur France 2.

«Quelle indignité!», a lancé Nicolas Sarkozy. «Nous sommes sur le service public, vous n'avez pas honte? Vous n'avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d'innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur ?», a-t-il demandé.


"C'est une honte" s'emporte Sarkozy après une question sur les accusations de Ziad Takieddine

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Mardi matin, dans un entretien diffusé par Mediapart, l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans le dossier Karachi, assurait avoir transporté fin 2006-début 2007 entre la Libye et la France trois valises contenant cinq millions d'euros en espèces. Des fonds qu'il dit avoir remis une fois à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur et candidat, et les deux autres fois à son directeur de cabinet de l'époque, Claude Guéant.

Démenti formel de Sarkozy

Depuis lors, le sulfureux homme d'affaires a été entendu, mardi et jeudi, en audition libre par les enquêteurs de l'office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à Nanterre. Il a «confirmé» devant les enquêteurs avoir remis des valises d'espèces à Nicolas Sarkozy et son camp avant la présidentielle de 2007, sans toutefois prouver que l'argent était destiné au financement de la campagne.

L'ancien chef de l'Etat a opposé mercredi un démenti formel à ces accusations, dénonçant «une manœuvre nauséabonde pour interférer dans la primaire de la droite et du centre» en vue de la présidentielle de 2017 à quelques jours du premier tour de la primaire. Autre candidat, Bruno Le Maire avait indiqué jeudi matin que les accusations de M. Takieddine n'avaient pas à être abordées jeudi soir dans l'ultime débat télévisé avant le premier tour de la primaire.

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