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Primaire de la gauche : Montebourg veut baisser la CSG pour les petits salaires

Le candidat à la primaire de la gauche évoque un gain de 102 euros par mois pour un salarié au smic. [Philippe LOPEZ / AFP]

L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, candidat à la primaire organisée par le PS, veut diminuer la CSG pour les salaires «jusqu'à 1.500 euros nets», afin de redonner du pouvoir d'achat aux «classes populaires».

«Aujourd'hui, le problème de la France, c'est que ceux qui travaillent ont des fins de mois difficiles», a déclaré Arnaud Montebourg sur RTL, indiquant que «la première des décisions» qu'il prendrait s'il était élu serait «de diminuer la CSG sur tous les salariés qui aujourd'hui sont en situation d'être entre un smic ou 1,3 smic, c'est-à-dire jusqu'à 1.500 euros nets». «Ce serait dégressif». «Le gain serait de 102 euros par mois pour une personne qui est au smic», a-t-il précisé, et de 50 euros par mois pour une personne qui gagne 1.500 euros.

Une mesure à 6 milliards d'euros

Arnaud Montebourg évalue le coût de cette mesure à 6 milliards d'euros, financés par une partie du CICE. «Je commence avec le noyau dur de ceux qui aujourd'hui travaillent dur et n'arrivent pas à gagner correctement leur vie. C'est d'abord eux (...) qui sont à l'honneur de mon programme», a-t-il exposé. «Lorsque l'activité économique sera repartie (...), il sera possible d'affecter une partie des recettes supplémentaires à la décrue fiscale pour les autres catégories socio-professionnelles».

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Interrogé sur l'imbroglio autour de la nomination de Guy Bedos à la tête de son comité de soutien, Arnaud Montebourg a remercié l'humoriste de son soutien. «Guy Bedos est un ami, formidable», «il a dit qu'il me soutenait et d'ailleurs je l'en remercie infiniment». «Lui, c'est un artiste, et il se sent mal à l'aise avec les fonctions officielles», a-t-il ajouté. Guy Bedos, annoncé par Arnaud Montebourg comme ayant pris la tête de son comité de soutien pour la primaire organisée par le PS, a démenti lundi, écartant un «rôle officiel en politique» avant d'accepter du bout des lèvres «pour ne pas gêner le candidat».

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