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Revenu universel : Benoît Hamon déplore des critiques «caricaturales»

Benoît Hamon regrette de ne pas avoir eu le temps de développer sur le revenu universel. [PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP]

Benoît Hamon, candidat à la primaire organisée par le Parti socialiste, est revenu vendredi sur les attaques contre le revenu universel lors du premier débat, déplorant qu'il n'ait permis à personne d'être «éclairé sur le bien-fondé ou pas de cette mesure».

«Hier je pense que personne n'a été éclairé sur le bien-fondé ou pas de cette mesure», a regretté Benoît Hamon sur franceinfo. «La difficulté de l'exercice d'hier, c'est que les critiques qui existent contre ce que je porte, et qui ont structuré largement le débat de la primaire, avaient du mal à s'exprimer», a ajouté le député PS des Yvelines. «Dans le temps qui nous est donné, même pour mes détracteurs, c'est compliqué d'argumenter donc c'est plutôt frustrant», a-t-il poursuivi.

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Sa mesure a fait l'objet de vives critiques de la part de son prédécesseur à l'Education Vincent Peillon. «Je ne crois pas (...) que la gauche pourra gagner et battre la droite si elle arrive en disant plus de croissance, plus d'emploi, 400 milliards de plus d'impôts , et je vais taxer les robots», a fustigé M. Peillon.

10% des emplois menacés par la robotisation

«La manière un peu lapidaire, pour ne pas dire rudimentaire et caricaturale dont Vincent l'a résumé hier, à mon avis, ne correspond pas à la nécessité qu'on a aujourd'hui de débattre de ces questions avec sérieux», a ironisé Benoît Hamon.

«Hier (jeudi) le conseil d'orientation pour l'emploi, dit (...) que dans les quelques années qui viennent 10% des emplois français sont menacés pour l'automatisation et la robotisation», a analysé le candidat socialiste.

«Un emploi sur deux va devoir évoluer ce qui est très intéressant parce que ça veut dire qu'il va falloir investir dans la formation», a-t-il poursuivi, évoquant une «opportunité incroyable». «La question c'est: maîtrise-t-on cette transition?». «Je propose de la maîtriser par le revenu universel d'existence», a-t-il défendu.

Pascal Cherki, un de ses soutiens, a lui expliqué vendredi que le revenu universel ne serait pas instauré en «un quinquennat», mais en plusieurs étapes progressives.

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