L’élection présidentielle aura lieu les 23 avril et 7 mai prochains. Passage en revue des candidats les plus surprenants, qui ne sont pas passés par les primaires.
Sylvain Durif
Il se fait appeler «le Christ Cosmique», ou encore «le grand monarque». En décembre dernier, il annonçait sa candidature sur le réseau social Facebook. La vidéo, dans laquelle il se présentait, avait rencontré un franc succès. En l’espace de vingt-quatre heures, plus d’un million de personnes l’ont visionnée.
Sylvain Durif prévoyait, entre autres choses, un «souffle prochain qui va révolutionner la France et les cœurs des Français». Adepte des théories du complot, l’aspirant président a développé certaines idées saugrenues. Il est notamment persuadé que le monde est sous la coupe des Illuminati, qui contrôleraient les Hommes par le biais d’un dispositif électro-magnétique. Par le passé, il s’était rendu à Rome pour y rencontrer le Pape. Il lui avait demandé de se retirer en sa faveur, affirmant être le descendant de Saint-Pierre et des rois de France.
Ismaël Boudjekada
C’est à l’âge de 16 ans que le jeune homme a créé son premier parti politique. Aujourd’hui âgé de 21 ans seulement, il est le plus jeune candidat déclaré à la présidentielle. Interrogé par la presse, il a parlé de l’instauration d’un «revenu universel» et prôné la «restructuration de la dette». Sa campagne avait commencé difficilement : Ismaël Boudjekada avait été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel. Un manque de transparence sur les comptes de campagne d’une élection précédente lui avait été reproché. Le jeune homme avait, par la suite, entamé une grève de la faim.
Jean-Pierre Mélia
Double candidat à Pékin Express, l’ex-ingénieur de 70 ans se targue d’être le seul candidat à proposer un budget crédible pour la France. Selon lui, c’est sa participation à l’émission de télé-réalité qui lui a permis d’ouvrir les yeux sur «l’hypocrisie» des dirigeants actuels.
Sébastien Taupin
Âgé de 22 ans, le jeune Jurassien dit vouloir «réveiller la France». Co-fondateur avec son frère jumeau d’un parti baptisé LRF (le réveil de la France), il est aussi ingénieur en chimie. Sébastien Taupin compte sur les réseaux sociaux pour se faire connaître, et dit être prêt à financer une partie de sa campagne avec son propre argent.
David Saforcada
Il se présente comme le candidat bonapartiste. Son slogan : «Croire en la France». Après plusieurs échecs aux cantonales, aux municipales et aux législatives, il milite aujourd’hui pour le retour au septennat et un «concordat» avec l’Islam.
Yves Bontaz
Il s’était déjà présenté aux présidentielles de 2007 et de 2012. Connu pour des propos «à l’emporte-pièce», cet entrepreneur de 78 ans se démarque par ses actions bienfaitrices, comme la construction d’un orphelinat et d’une école d’agriculture à Madagascar. Yves Bontaz a l’intention de créer des comités de soutien pour obtenir les 500 signatures requises.