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Valls épinglé pour son manque de «loyauté»

Manuel Valls (g) et Benoît Hamon, le 29 janvier 2017 au siège du PS à Paris [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives] Manuel Valls (g) et Benoît Hamon, le 29 janvier 2017 au siège du PS à Paris [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives]

La Haute Autorité des primaires citoyennes a dénoncé dans un communiqué mercredi le «comportement» de Manuel Valls, qui, en ne parrainant pas Benoît Hamon et en critiquant son programme, «contrevient gravement au principe de loyauté et à l'esprit même des primaires».

«La Haute Autorité constate qu'un tel comportement contrevient gravement au principe de loyauté et à l'esprit même des primaires dont l'engagement principal consiste à soutenir sans réserve le candidat sorti vainqueur», écrit cette instance crée pour veiller au bon déroulement de la primaire du PS et de ses alliés, dans un communiqué. La Haute Autorité pointe notamment le fait que l'ancien Premier ministre, adversaire malheureux de Benoît Hamon au second tour de la primaire des 22 et 29 janvier, ne lui ait pas apporté son parrainage, et qu'il ait publiquement critiqué son programme dans une tribune publiée dimanche dans le JDD.

«Au-delà du manquement à la parole donnée, Manuel Valls livre une analyse politique condamnant le programme du candidat issu des Primaires Citoyennes auxquelles il a participé», déplore-t-elle. La HAPC rappelle que, «comme tous les autres candidats, Manuel Valls a signé de sa main la Charte éthique de la primaire qui précisait ceci : "Je m'engage à soutenir publiquement le(la) candidate qui sera désigné-e à l'issue des primaires citoyennes et à m'engager dans sa campagne"».

«Livrer la France à ceux qui préparent le pire des avenirs»

Dimanche, dans le JDD, Manuel Valls avait indiqué ne pas croire «que l’avenir de la France passe par une sortie du nucléaire, par l’abandon des règles et des interdits –je pense bien sûr à la légalisation du cannabis –, par le dénigrement de cette valeur qu’est le travail, par une fuite en avant avec le gonflement de notre dette, qui n’est que la promesse de hausses d’impôts». «Faire croire tout cela, c’est trahir le passé de ma famille politique. C’est surtout livrer la France à ceux qui préparent le pire des avenirs», avait-il fustigé.

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