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Le sprint final d'Asselineau

Se présentant comme le candidat du «Frexit», François Asselineau a fait de l’Union européenne sa cible principale. [© GABRIEL BOUYS / AFP]

Le candidat de l'UDR a prévu d'accélèrer le rythme de sa campagne en multipliant les meetings.

A moins de trois semaines du premier tour, François Asselineau, qui a créé la surprise en récoltant les 500 parrainages nécessaires pour la course à la présidentielle, va parcourir le pays pour défendre son programme.

D’ici au 23 avril, pas moins de huit meetings sont prévus dans toute la France, à commencer par Toulouse, mercredi. Il clôturera sa tournée sur le terrain le soir du 21 avril, fin officielle de la campagne, à Strasbourg.

L’objectif : mobiliser, notamment les déçus de la politique. «Nous sommes en train de faire venir à nous des quantités d’abstentionnistes», a-t-il ainsi fait valoir sur France Info cette semaine. Son autre défi sera également de communiquer sur sa candidature.

Car François Asselineau, 59 ans, reste peu connu du grand public. Ce diplômé de l’ENA et de HEC, passé par plusieurs cabinets ministériels au cours de sa carrière, est en effet peu visible. Son parti, l’Union populaire et républicaine (UPR), qui revendique plus de 20 000 adhérents, fait plutôt campagne depuis de nombreuses années sur les réseaux sociaux ou en collant des affiches dans les espaces urbains fréquentés.

Se présentant comme le candidat du «Frexit», François Asselineau a fait de l’Union européenne sa cible principale. Il a d’ailleurs prévu, dans son programme, un retour au franc. 

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