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28 mars : Saint Gontran

Image d'illustration. Image d'illustration.[AFP]

Quel drôle de saint ! Pratiquement jusqu’à la fin de son existence, Gontran est partagé entre sa vie morale dissolue et sa foi.

 

Ce Mérovingien, petit-fils de Clovis, roi d’Orléans et de Bourgogne, commence son règne en commettant quelques écarts dans la fidélité conjugale, puis en répudiant sa première femme et tuant son médecin, crimes qu’il ajoutait à bien d’autres.

Par ailleurs, il court d’une servante à l’autre, en épouse trois mais ses enfants meurent en bas âge. Sans descendance, il adopte son neveu.

Tracassé par le salut éternel, il fait d’énormes pénitences, dote les monastères de vastes territoires et soutient les pauvres de son royaume dans les temps d’épidémies, lors de tremblements de terre et d’inondations.

Il s’impose des veilles, des jeûnes et de larges aumônes. Ses actes sont suivis de miracles. On l’appelle «le bon roi Gontran». Saint Grégoire de Tours écrit même «qu’on le prendrait pour un prêtre autant que pour un roi».

Vers la fin de sa vie, il entra au monastère Saint-Marcel de Chalon-sur-Saône. Il y meurt en 593. Peu après sa mort, Gontran fut proclamé saint par son peuple.

 

Pensée spirituelle de Gontran lors de la peste de 580 :

«Je m’offre en victime pour le bien de mon peuple.»

 

Courte prière :

«Seigneur, faites que toute notre vie, sur toutes nos routes, vous soyez le compagnon de nos vagabondages.» (Recueillie par D. Oury)

 

Ephéméride du 28 mars :

En 1285, décès du pape Martin IV après un pontificat de quatre ans agité par les conflits politiques et la violence de Charles d’Anjou qui l’avait fait élire. D’une noble famille proche de Joigny, Simon de Brion était franciscain. Saint Louis en fait son garde des Sceaux. Il devint chanoine de Saint-Martin de Tours et garda toute sa vie une dévotion pour ce saint dont il prit le nom.

Elu contre son gré après un conclave qui dura six mois, il ne rentra jamais dans Rome qui était hostile à l’élection d’un Français. S’il déplora le massacre de 8 000 Français en Sicile (Vêpres siciliennes), il consentit à excommunier l’empereur byzantin Michel VIII Paléologue.

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