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20 octobre : Bienheureuse Adeline

Illustration [AFP / ARCHIVES]

Vital et Adeline. Un frère et une sœur, petits-enfants de Guillaume le Conquérant. Ils sont tous deux religieux et supérieurs de leur monastère. Lui à l’abbaye de Savigny, elle à Mortain, près d’Avranches.

 

Elle est la première abbesse de celles que l’on appelle «les dames blanches» en raison de la couleur de leur habit. Vital meurt trois ans avant sa sœur. On rapporta à Adeline les derniers instants de son frère. Il se rend au chœur pour l’office. Il n’arrivera pas à son terme.

Au religieux qui lui demande la bénédiction pour la lecture, il dit «Que l’intercession de la sainte Vierge Marie nous unisse à l’assemblée des saints !» et il expira. C’était le 16 septembre 1122. Adeline, elle, est vénérée au diocèse de Coutances à Savigny, avec son frère.

Deux autres Adeline sont au calendrier des saints, toutes deux religieuses et abbesses, l’une en 930 au Wurtemberg. L’autre, sœur de saint Bernard près de Langres en 1170. Leur fête est le 28 août.

 

Pensée spirituelle sur la famille :

«Dans le dialogue, souvenez-vous que ce que disent vos enfants a autant de valeur que ce que vous dites.» (Chiara Lubich)

 

Courte prière juive pour la famille :

«Seigneur, que nos enfants voient en nous des exemples vertueux sur lesquels se modeler.»

 

Ephéméride du 20 octobre :

En 1821, mort de l’archevêque de Paris, Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord. Il est inhumé à Notre-Dame et son cœur a été déposé dans la basilique Saint-Rémy de Reims. Député aux états généraux, membre de la Constituante, il refusa la Constitution

civile du clergé et s’exila. Il prend part à la rédaction du Concordat et demeure un prélat zélé qui se préoccupe des œuvres sociales et de l’instruction publique. A ne pas confondre avec son neveu, évêque d’Autun, qui fut défroqué et ministre détesté de Napoléon.

 

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