Saint Albert le Grand a laissé son nom à la place Maubert et à la petite rue contiguë, Maître-Albert, à Paris (5e). Maubert signifie «le Grand Albert». C’est à cet endroit que ce maître et ses disciples se retrouvaient.
Thomas d’Aquin fait partie de ces auditeurs. Plus tard, Albert pleurera, inconsolable, à l’annonce de la mort de son plus brillant élève. Fils d’officier, il se passionne pour l’histoire naturelle et l’évolution du monde animal et végétal. Il entre chez les dominicains à 17 ans pour y poursuivre son œuvre scientifique et philosophique. Nommé évêque de Ratisbonne, il renonce au bout de deux ans à ce poste préférant l’instruction de la jeunesse. Albert meurt à Cologne en 1280 et sera canonisé 751 ans après sa mort.
Albert est le patron des scientifiques, des naturalistes et des chimistes. L’humaniste Lefèvre d’Etaples, en 1537, affirme : «Les trois plus grands génies produits par l’humanité sont Salomon, Aristote et Albert le Grand.»
Pensée spirituelle de saint Albert :
«L’âme humaine ne peut connaître naturellement que ce dont elle a les principes en elle.»
Courte prière de saint Albert :
«Seigneur, accorde-moi d’instruire les autres par mon exemple.»
Ephéméride du 15 novembre :
En 1957, mort à Lyon de sœur Marie-Suzanne du Sacré-Cœur. Missionnaire, elle part dans l’archipel des Fidji avec une autre religieuse où elle soigne les lépreux durant vingt-six ans. De retour en France, à l’Institut Pasteur et à l’hôpital Saint-Louis, elle se consacre à la recherche d’un remède contre cette maladie. C’est à Lyon, en 1951, avec le soutien de Mgr Joseph Lavarenne, fondateur d’un laboratoire de recherche contre la lèpre, qu’elle isole un bacille inconnu et en fait un vaccin préventif, un antigène curatif et un réactif de diagnostic. En son honneur, ce vaccin porte le nom de Mycobacterium marianum. Il fut adopté en 1967.