C’est aujourd’hui la fête de Catherine d’Alexandrie. Elle serait née vers 290 dans une famille noble de cette même ville, en Egypte.
Dotée d’une grande intelligence, elle acquiert rapidement des connaissances qui la placent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment. Protectrice des catherinettes, elle est si populaire que son nom est un des plus répandus depuis le Haut Moyen Age.
Belle et intelligente, elle est très orgueilleuse. Elle trouve ses prétendants trop imparfaits pour elle. Jusqu’au jour où l’ermite Ananias lui suggère de choisir Jésus-Christ. Mais ce dernier lui fait dire qu’elle est trop altière et qu’il n’en veut pas. Catherine se rend compte du ridicule de son comportement.
Dès lors, elle met son intelligence au service de la foi. L’empereur veut en faire son épouse. Elle expose sa foi avec tant de finesse que 200 soldats se convertissent en l’écoutant. Ils seront tous massacrés. On lui oppose 50 philosophes qui finiront par capituler. Battue, enfermée, la roue puis l’épée l’achèvent.
Elle est patronne des jeunes filles, des imprimeurs, des savants, des notaires, des orateurs, des chausseurs, des bibliothèques et de l’université de Paris.
Pensée spirituelle de sainte Catherine
«J’ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes. Mais j’ai compris : ce ne pourrait être que vanités.»
Courte prière des catherinettes
«Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ; mais plutôt un que pas du tout.»
Éphéméride du 25 novembre :
En 1804, déjouant son entourage, Napoléon quitte Fontainebleau pour aller à la rencontre du pape Pie VII (1742-1823) qui arrivait de Rome. La rencontre se fit à la Croix de Saint-Hérem. Ils feront route commune jusqu’au château de Fontainebleau. Dernière marque de révérence au pape qui venait, contre l’avis de sa Curie romaine, pour le couronner empereur des Français. La cérémonie aura lieu à Notre-Dame le 2 décembre. Napoléon se couronnera lui-même. Cinq ans plus tard, il fait arrêter Pie VII et le garde prisonnier plus de cinq ans. Il avait déjà, le 19 février 1798, arrêté le pape Pie VI qui en était mort.