A Toulouse, les marches du Capitole pourraient résonner de la clameur de cette folie populaire qui eut pour effet d’attacher par les pieds à un taureau le vieil évêque Saturnin.
La bête descendit en furie l’escalier. Les gens crient : «A mort, Saturnin, à mort !» Le pauvre homme avait seulement eu le malheur de passer près du temple à l’heure du sacrifice.
On disait que le silence des augures était dû aux chrétiens. Ainsi finit Saturnin, crâne brisé, corps disloqué. En mourant, il pria pour que jamais un évêque ne soit pris parmi les citoyens de cette ville.
Curieusement, il en fut ainsi jusqu’à ce jour ! Arrivé soit de Rome, soit d’Afrique du Nord en passant par Pampelune, il devient premier évêque de Toulouse où il organise, pendant dix-huit ans, la communauté chrétienne terrorisée par les persécutions. Une immense basilique, centre de pèlerinage s’élèvera sur sa sépulture.
Pensée spirituelle inspirée par les contemporains de Saturnin :
«Le courage consiste à dominer sa peur, non pas à ne pas avoir peur.» (François Mitterrand)
Courte prière :
«L’Eternel est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ?» (Psaume 26)
Éphéméride du 29 novembre :
En 1932, première des trente-trois apparitions de la Vierge Marie à Beauraing, dans les Ardennes belges. Cinq enfants, qui ont entre 9 et 15 ans, voient au-dessus du pont de chemin de fer, puis sur une aubépine dans la cour de l’école, une Dame toute blanche, les mains jointes, avec un chapelet, qui un jour leur dévoilera sur sa poitrine un cœur d’or entouré de rayons.
Elle parle peu, leur confie un secret, les invite à la prière et à la pénitence et leur dit : «Je suis la Vierge Immaculée», «Je suis la Mère de Dieu, la Reine des cieux.», «Priez, priez beaucoup», puis «Priez toujours».
La dernière apparition a lieu le 3 janvier 1933. Les apparitions sont reconnues en 1949, et Jean-Paul II (1920-2005) visite le sanctuaire le 18 mai 1985.