Sur une piste d’athlétisme, les sportifs tournent toujours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Ce choix, officiel depuis 1913, a été effectué car les athlètes des premières olympiades modernes se plaignaient. En effet, ils couraient dans le sens horaire et leurs foulées ne leur semblaient pas naturelles.
Des chercheurs ont donc été recrutés pour plancher sur le sujet et sont venus à la conclusion que cette gêne était d’origine neurologique. La perception de l’espace est gérée par l’hémisphère droit du cerveau qui fait aussi fonctionner la partie gauche du corps. Les athlètes voient donc mieux et sont plus habiles lorsqu’ils tournent vers la gauche.
Ceci a une influence sur les performances. On peut constater jusqu’à 2 secondes d’écart sur 400 mètres, selon le sens de la course.