Soldat originaire de Tripoli, connue par la tradition grecque comme par la tradition syriaque, sa vie nous apparaît exemplaire.
Il est estimé de tous, y compris de Dioclétien, de plus il distribue sa solde aux pauvres de Tripoli. Ami du moine Publius avec qui il lit les Ecritures et médite les psaumes, il parle facilement du Christ aux soldats. Un jour, on l’accuse d’avoir craché sur la statue d’un dieu. Il est arrêté avec Publius qui est condamné à l’exil. Léonce est admonesté. Mais Publius revient à Tripoli, et avec Léonce poursuit l’évangélisation des païens. C’en est trop. On fait flageller le moine, on le torture et on l’envoie à Tyr. Il meurt en route. Le juge Firmilien arrête Léonce malgré son parcours militaire sans faute. Flagellé avec des épines, il est plongé dans la mer où l’eau salée sur ses plaies vives le fait mourir dans d’horribles souffrances. Nous sommes au IVe siècle.
Pensée spirituelle :
«Ce n’est jamais en parlant qu’on change un état de chose, c’est en se sacrifiant.» (Clemenceau)
Courte prière du père Léonce de Grandmaison :
«Sainte Marie, obtenez-moi un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien, et ne tienne rancune d’aucun mal.»
Éphéméride du 18 juin :
En 1178, le moine Gervase de Cantorbery consigne (vers 1141-vers 1210) : «Alors que dans la soirée du 18 juin de l’an de grâce 1178, j’observais la Lune avec d’autres moines de notre monastère, nous vîmes comme une torche flamboyante jaillir de son croissant. Elle vomit sur une grande distance du feu, des tisons brûlants et des étincelles…» Les moines croient à la fin du monde. Et quand ils racontent leur histoire, on croit qu’ils ont eu une hallucination collective ou un mensonge. Pourtant, dans les années 1970, le scientifique Jack Hartung pensa que les moines avaient été réellement témoins de la formation du cratère appelé «Giordano Bruno» large de 22 km, situé sur la face cachée de la Lune.
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