«Cet enfant sera grand devant Dieu», dit l’Ecriture. Dès le sein de sa mère, il «tressaille de joie» à la venue de Jésus, dans le sein de Marie !
Il dira aux disciples, en parlant du Sauveur : «Il faut qu’Il croisse et moi que je diminue.» Dès sa conception, ses parents se disent «Que sera donc cet enfant ?» Jésus affirmera : «Parmi les enfants des femmes, il n’en est pas de plus grand que lui.»«Toi, petit enfant, on t’appellera prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant le Seigneur pour préparer ses chemins», prophétise son père Zacharie. Consacré au Seigneur, Jean-Baptiste est «la voix qui crie dans le désert». Il attire les foules et propose un baptême de pénitence dans l’eau du Jourdain. A l’approche de Jésus, il le désigne comme le Messie : «Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde !» Il sera arrêté puis décapité par Hérode. Avec Marie, il est le seul saint dont nous fêtons la naissance et le martyre séparément.
Pensée spirituelle de Jean-Baptiste :
«Repentez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche… Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.»
Courte prière de Zacharie, père de Jean-Baptiste, le jour de sa naissance :
«Béni soit le Seigneur, Dieu d’Israël qui visite et rachète son peuple.»
Éphéméride du 24 juin :
En 1967, Paul VI, par son encyclique Sacerdotalis Caelibatus, déclare que le «célibat ecclésiastique conserve toutes ses valeurs à notre époque». Il analyse les objections contre cette discipline de l’Eglise latine, puis conclut : «Oui, c’est précisément ce monde en crise de croissance et de transformation, c’est lui qui a un urgent besoin du témoignage que constituent des vies consacrées aux valeurs spirituelles […] et les plus sacrées… pour que notre époque ne soit pas privée d’une lumière d’essence très rare et sans égale : celle des plus hautes conquêtes spirituelles.» Jean-Paul II et Benoît XVI tiendront le même langage.