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New York : Des centaines d’espèces de bactéries dans le métro

Le métro new-yorkais abrite plus centaines de type de bactéries, dans les rames notamment. (Image d’illustration)[CC / Wikicommons / absolutewade]

Des chercheurs de l’université de Cornell (New-York) ont rendu public, vendredi 6 février, une carte des bactéries présentes dans le métro new-yorkais. On apprend ainsi que des centaines d’espèces y cohabitent. Y compris des particules d’anthrax ou de peste bubonique.

 

On le savait, le métro est un endroit où la propagation des microbes, virus ou bactéries se fait plus facilement. Aussi est-ce peu étonnant d’apprendre que, d'après les résultats d’une étude initiée en 2013 et menée par des chercheurs de l’université de Cornell, le métro new-yorkais compte plusieurs centaines de types de bactéries.

Durant 17 mois, des équipes d’étudiants ont ainsi arpenté les 960 km de couloirs souterrains pour prélever de l’ADN sur les tourniquets, les barres ou encore les sièges. Sur les 4.200 échantillons collectés, 1.457 ont pu être séquencés afin de faire une cartographie bactérienne du métro.

 

Globalement inoffensif

Des 637 sortes connues de bactéries, champignons ou virus retrouvées sur place, la grande majorité ne constituerait aucun danger pour l’être humain. Il s’agirait avant tout de bactéries présentes sur la peau ou dans le corps de n’importe quel individu.

En revanche plus de la moitié des séquences ADN prélevées ne pouvaient être identifiées. Elles ne correspondraient à rien de connu du National Center for Biotechnology Information ou des Centers for Disease Control and Prevention. Organismes qui s'avèrent  inoffensifs pour l'homme.

 

Singularités

Il arrive toutefois que certains échantillons s’avèrent plus préoccupants. Une partie contient des bactéries résistantes aux médicaments. Deux d’entre eux ont même révélé des éléments issus de l’anthrax, et trois de peste bubonique. En quantité toutefois tellement infime qu’une contagion parait peu crédible. Depuis l’opération "Pathomap", aucun cas de peste bubonique n’a ainsi été détecté à New York.

D’autres singularités ont par ailleurs été détectées. Dans la station South Perry, inondée lors des intempéries liées à l’ouragan Sandy en 2012, une dizaine de bactéries correspondant à un environnement marin ont été retrouvée.

 

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